Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, a reçu lundi à Alger la représentante du Programme commun des Nations unies de lutte contre le VIH/sida (ONUSIDA) en Algérie, Soraya Alem, a annoncé le ministère dans un communiqué officiel.

Une rencontre pour renforcer la coopération

Cette rencontre a permis d’examiner les moyens de consolider les domaines de coopération existants, en particulier ceux liés aux programmes de prévention, de sensibilisation et d’éducation autour des dangers du VIH/sida.

Le rôle central du discours religieux

M. Belmehdi a mis en avant la place essentielle du discours religieux dans la diffusion de messages de prévention. Selon lui, les imams, les guides religieuses, les mosquées, les écoles coraniques et le Centre culturel islamique jouent un rôle déterminant pour promouvoir les valeurs nobles, renforcer la conscience collective et moraliser la vie publique.

Il a rappelé que son département est pleinement engagé dans les efforts nationaux et internationaux visant à éradiquer ce fléau sanitaire, en agissant sur le terrain spirituel et éducatif.

L’approche participative saluée par l’ONUSIDA

De son côté, Mme Soraya Alem a salué l’implication active du ministère dans la lutte contre le VIH/sida, en soulignant la pertinence d’une approche participative qui associe institutions religieuses, structures de santé et partenaires internationaux.

Elle a insisté sur l’importance de la coopération avec les autorités algériennes pour atteindre les objectifs de prévention et de sensibilisation définis par l’ONUSIDA.

VIH/sida : enjeux de santé publique en Algérie

Bien que l’Algérie ait enregistré une stabilisation des nouveaux cas ces dernières années, la prévention reste un enjeu majeur. Le VIH/sida touche principalement les jeunes adultes et demeure entouré de tabous et de stigmatisation.

Les experts estiment que la sensibilisation communautaire et l’intégration des leaders religieux dans les campagnes de prévention constituent un levier puissant pour briser le silence, encourager le dépistage précoce et favoriser l’accès aux traitements antirétroviraux.

Recommandations médicales et sociales

À l’issue de cette rencontre, plusieurs recommandations se dégagent :

• Renforcer les campagnes de sensibilisation via les mosquées et les écoles coraniques.
• Promouvoir le dépistage volontaire et gratuit, pierre angulaire de la prévention.
• Lutter contre la stigmatisation sociale qui empêche encore de nombreux patients d’accéder aux soins.
• Développer des programmes éducatifs adaptés aux jeunes, principaux concernés par les risques.
• Consolider la coopération entre les secteurs religieux, sanitaire et éducatif pour diffuser des messages cohérents et inclusifs.

Mots clés : ONUSIDA ; VIH ; santé ; religieuse ; ministre ; éducation ; maladie ;

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