Un arrêté interministériel, récemment publié au Journal Officiel (N°21), définit les spécifications et conditions de présentation des fruits et légumes frais destinés à la consommation humaine. Signé conjointement par les ministères du Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture et de l’Intérieur, ce texte vise à garantir une qualité irréprochable des produits mis sur le marché.
Des exigences renforcées pour la qualité et la sécurité alimentaire
Désormais, les fruits et légumes frais doivent répondre à des critères stricts : ils doivent être entiers, propres, exempts de maladies, de pourriture ou d’altérations susceptibles de les rendre impropres à la consommation. Leur développement et leur maturité doivent être suffisants, sans pour autant être excessifs, afin d’assurer leur résistance au transport et à la manutention.
Toute présence de corps étrangers, tels que terre, pierres, débris végétaux ou tiges et feuilles non consommables, est interdite, sauf exceptions relevant de présentations traditionnelles.
Encadrement des pratiques de traitement et de conditionnement
L’arrêté exclut de son champ d’application les fruits et légumes destinés à la transformation industrielle ainsi qu’aux centres de triage et d’entreposage en vue de leur mise en conformité. Par ailleurs, toute manipulation susceptible d’altérer la qualité des produits, notamment le trempage et le mouillage, n’est autorisée que dans le strict objectif d’assurer leur propreté et leur fraîcheur.
L’usage de traitements phytosanitaires non autorisés est formellement interdit, qu’il s’agisse d’applications directes ou indirectes. Il en va de même pour l’ajout de substances chimiques, minérales ou organiques pouvant altérer la qualité du produit.
Normes d’emballage, d’étiquetage et d’affichage
L’hygiène et la qualité des emballages sont également encadrées : ils doivent être conçus pour assurer une bonne ventilation, une résistance suffisante et l’absence de toute matière ou odeur étrangère pouvant affecter les produits.
En matière d’étiquetage, les fruits et légumes frais préemballés doivent porter la mention du produit ou de son mélange, tandis que ceux vendus en vrac doivent obligatoirement afficher leur nom, leur variété (si mentionnée sur les colis) et leur pays d’origine. Ces informations doivent être visibles et lisibles sur des supports adaptés tels que pancartes, tableaux ou écriteaux.
Un délai d’adaptation d’une année
Tous les acteurs de la filière ont un délai d’un an, à compter de la publication de cet arrêté, pour se conformer aux nouvelles dispositions. Cette réglementation vise à renforcer la qualité des fruits et légumes mis à la consommation, tout en assurant une meilleure transparence et une sécurité accrue pour les consommateurs.
Mots clés : fruits ; légumes ; journal officiel ; hygiène ; santé ; consommateur ;