Une Bonne Santé pour une Vie Meilleure

Nous buvons souvent de l’eau sans vraiment y prêter attention, n’est-ce pas ?  Boire de l’eau est un geste quotidien ordinaire. Pourtant, bien que nous sachions qu’elle est essentielle à notre vie, sa disponibilité courante nous empêche souvent de reconnaître sa valeur et de l’apprécier consciemment.

L’eau, cette véritable merveille de la nature, facilite non seulement votre digestion, mais aussi, aide à éliminer les déchets et à réguler votre température corporelle. Incroyable, non ? Mais ce n’est pas tout.

L’eau est un protecteur silencieux. Elle agit comme un coussin pour vos cellules et, pour les futures mamans parmi vous, elle protège le fœtus en tant que liquide amniotique.

L’eau fait également partie intégrante de vos tissus, de votre sang, de vos larmes, de votre salive et de vos sucs gastriques. Elle lubrifie même vos organes et articulations, vous permettant ainsi de bouger avec aisance.

Le corps adulte est constitué d’environ 70 % d’eau. Pour maintenir un équilibre hydrique optimal, il est nécessaire de boire entre 1,2 et 1,8 litre d’eau par jour. Ces besoins augmentent en cas de chaleur, de fièvre ou d’effort physique, rendant crucial de compenser les pertes. Pendant la grossesse, la femme a besoin de beaucoup d’eau pour former le liquide amniotique, et encore plus pendant l’allaitement, vu que le lait maternel est composé à plus de 80 % d’eau.

Avec le vieillissement, les personnes âgées ressentent moins la soif, c’est pourquoi on doit leur rappeler de boire régulièrement.

Contrairement aux grands enfants qui requièrent des quantités d’eau adaptées à leur âge et à leur niveau d’activité, le bébé moins de 6 mois, et  tant qu’il est allaité, n’a pas besoin d’eau même en période de chaleur !

Cette règle inclus même le nourrisson alimenté au biberon avec du lait infantile, puisque la préparation du lait, diluée dans des volumes précis d’eau, couvre entièrement ses besoins hydriques. Après les 6mois, et en commençant la diversification alimentaire, vous pouvez l’introduire progressivement. 

Et oui, c’est précisément pourquoi il est déconseillé de donner de l’eau à un nourrisson de moins de 6 mois !

Avant cet âge, le système rénal des bébés n’est pas encore mature et ne peut pas gérer de grandes quantités d’eau. En donnant de l’eau à un bébé si jeune, vous risquez de provoquer une intoxication hydrique, où un excès d’eau dans le corps entraîne un déséquilibre des électrolytes, notamment une réduction de la concentration de sodium dans le sang (hyponatrémie). Cela peut entraîner des symptômes graves, comme des convulsions, une perturbation de la fonction cérébrale et des problèmes cardiaques.

Dans de tels cas, il est recommandé de donner une solution de réhydratation orale spécifiquement conçue pour les nourrissons, qui contient un équilibre approprié de sels pour aider à rétablir l’équilibre électrolytique et remplacer les liquides perdus. Il est également important de consulter un pédiatre pour des conseils adaptés.

Sur le marché, vous trouverez des dizaines de marques d’eaux mais principalement deux types destinées à la consommation, dont la dénomination réglementaire est :

  1. Eau de Source : c’est une eau d’origine souterraine, pure et microbiologiquement saine. Elle est embouteillée directement à la source pour la protéger de toute contamination.
  2. Eau Minérale : Cette eau provient également d’une source souterraine. Sa particularité réside du fait qu’en raison de sa composition minérale unique elle possède des propriétés thérapeutiques spécifiques (par exemple : riche en calcium, elle est recommandée chez la femme enceinte pour la prévenir de risque de l’ostéoporose)

Donc, pour une consommation quotidienne pour adultes ou enfants, vous avez le choix entre ces deux types. Toutefois, il est important de noter qu’une consommation prolongée d’eau minérale fortement minéralisée peut parfois entraîner des troubles rénaux.

Privilégiez donc les marques d’eau minérale faiblement minéralisée. Comment les identifier ? Consultez l’étiquette : vous y trouverez soit une valeur de résidu sec inférieure à 500 mg/L sur la liste de composition, soit une mention ou un dessin indiquant qu’elle est recommandée pour la préparation des biberons. Il est également conseillé de varier entre l’eau minérale et l’eau de source pour maintenir un bon équilibre.

Pour une conservation optimale, stockez vos bouteilles au frais, au sec et à l’abri de la lumière. Après ouverture, consommez l’eau dans les 3 jours pour éviter le risque microbiologique. Enfin, ne réutilisez jamais les bouteilles même pour y mettre de l’eau pour éviter tous risque lié aux particules indésirables de plastique en décomposition.

Finalement, après avoir exploré les multiples facettes de l’eau, percevez-vous la encore comme un simple élément ?, ou reconnaissez-vous désormais toute la complexité et l’importance qu’elle recèle, tant en nous qu’autour de nous ? Dites-nous vos réflexions !

Mots cles : Eau, Hydratation, Sante , Boire;

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La rétention d’eau, également appelée œdème, se produit lorsque l’organisme accumule de l’excès de liquide dans les tissus, plutôt que de l’éliminer par les reins. Cette accumulation provoque un gonflement visible, souvent au niveau des pieces, des chevilles, des mains, ou du visage. La rétention d’eau peut être temporaire ou chronique, et ses causes sont diverses.

La rétention d’eau peut être déclenchée par plusieurs facteurs :

  • Consommation excessive de sel et de sucre: Un régime riche en sodium favorise la rétention d’eau, car le sodium attire l’eau dans les tissus. De même, une consommation élevée de sucre peut entraîner une hausse des niveaux d’insuline, ce qui contribue à la rétention de sodium.
  • Déséquilibre hormonal: Les fluctuations hormonales, notamment celles liées au cycle menstruel, à la grossesse ou à la ménopause, peuvent provoquer une rétention d’eau. Les hormones comme les œstrogènes et la progestérone jouent un rôle clé dans la régulation des fluides corporels.
  • Manque d’exercice: Une vie sédentaire ralentit la circulation sanguine et lymphatique, ce qui peut entraîner une accumulation de liquide dans les extrémités.
  • Stress : Le stress chronique peut provoquer une libération accrue de cortisol, une hormone qui influence la rétention de sodium et d’eau dans le corps.
  • Médicaments : Certains médicaments, comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les corticoïdes, ou certains traitements contre l’hypertension, peuvent favoriser la rétention d’eau.
  • Mauvaise circulation sanguine : Les problèmes de circulation, souvent liés à l’âge, à l’obésité ou à certaines maladies, peuvent ralentir le retour du sang vers le cœur, entraînant un gonflement des jambes et des pieds.

Les symptômes de la rétention d’eau varient selon la gravité et la cause :

  • Gonflement visible des pieds, des chevilles, des jambes, des mains ou du visage.
  • Sensation de lourdeur ou de raideur dans les zones touchées.
  • Peau tendue et brillante sur les zones enflées.
  • Marques visibles après avoir appuyé sur la peau (œdème à godet).
  • Prise de poids rapide et inexpliquée.

Le traitement de la rétention d’eau dépend de sa cause. Voici quelques approches générales :

  • Réduire l’apport en sodium: Limiter la consommation de sel dans l’alimentation est essentiel pour éviter la rétention d’eau. Cela inclut la réduction des aliments transformés riches en sodium.
  • Exercice physique: Bouger régulièrement améliore la circulation sanguine et lymphatique, aidant à réduire le gonflement des membres.
  • Aromathérapie : Certaines huiles essentielles, comme l’huile essentielle de genévrier ou de pamplemousse, sont réputées pour leurs propriétés diurétiques et drainantes. Elles peuvent être utilisées en massage ou en bain pour aider à réduire la rétention d’eau.

Parmi les huiles essentielles recommandées par les experts en aromathérapie, l’huile essentielle de livèche racine se distingue particulièrement. En tant que stimulant rénal et diurétique, elle aide à éliminer l’excès d’eau accumulé dans les tissus.

Elle contient des molécules aromatiques rares, appelées “phtalides”, qui détoxifient l’organisme de manière profonde et efficace. Elles soutiennent le foie et les reins, deux organes clés du métabolisme. Et ce en favorisant une meilleure élimination des toxines et un drainage optimal de l’organisme.

De plus, l’huile essentielle de livèche joue un rôle dans la régulation du comportement alimentaire en étant revitalisante pour le système nerveux.

Voici comment utiliser l’huile essentielle de livèche :

  • Mélangez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle de livèche avec une petite cuillère d’huile végétale, comme l’huile d’olive ou de colza.
  • Avalez ce mélange deux fois par jour.
  • Hydratez-vous en buvant au moins 1,5 L d’eau par jour pour faciliter l’action de l’huile essentielle sur les reins et favoriser le drainage.
  • Restez actif : pratiquez des activités physiques comme la marche ou la natation pour stimuler le système lymphatique et aider à drainer les fluides.

Attention : cette huile fluidifie le sang, elle est donc déconseillée aux personnes ayant des problèmes de coagulation ou suivant un traitement anticoagulant.

Pour des résultats optimaux, il est recommandé de combiner l’utilisation de l’huile essentielle de livèche avec l’huile essentielle de cyprès. Les deux utilisées en massage.

Cette dernière est connue pour ses propriétés décongestionnantes veineuses et lymphatiques, contribuant ainsi à réduire l’œdème. En outre, le cyprès possède des vertus anti-inflammatoires qui peuvent améliorer le confort des jambes, souvent sensibles ou douloureuses.

  • Zones ciblées: Massez les zones spécifiques telles que le contour des malléoles, zones souvent touchées par la rétention d’eau, et le dessus des pieds jusqu’à ce que les métatarses deviennent visibles.
  • Préparation : Diluez 3 gouttes d’huile essentielle de cyprès de Provence dans une huile végétale de calophyllum pour chaque jambe. L’huile de calophyllum, reconnue pour ses propriétés toniques circulatoires et fluidifiantes sanguines, complémente l’action du cyprès.
  • L’huile essentielle de cyprès est hormon-like et est donc déconseillée aux femmes ayant des pathologies œstrogénodépendantes telles que le cancer du sein, le cancer de l’endomètre, le cancer des ovaires, l’endométriose, la mastose et les fibromes.

Consulter un médecin: Si la rétention d’eau est persistante, sévère ou accompagnée d’autres symptômes préoccupants, il est important de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés.

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