Dans un contexte marqué par de nombreux défis sanitaires auxquels les sociétés du monde entier sont confrontées, certains virus continuent de représenter une menace permanente pour la santé publique, parmi lesquels figure en tête le virus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient « MERS ». Le virus « MERS » appartient à la famille des coronavirus et se transmet principalement des animaux aux humains, avec une possibilité de transmission interhumaine dans certaines conditions, notamment dans les établissements de santé.
Enregistrement de neuf nouveaux cas d’infection au syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS)
Suite à l’enregistrement de neuf nouveaux cas d’infection au syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), ayant entraîné le décès de deux personnes, l’Organisation mondiale de la santé a insisté sur l’importance de mettre en œuvre des mesures préventives ciblées afin d’empêcher la propagation du virus, affirmant que la situation reste sous contrôle malgré la persistance de la menace dans les pays où le virus est endémique. L’organisation a récemment alerté sur la persistance du danger que représente ce virus, notamment dans les zones contaminées, soulignant que le « MERS » demeure une menace active nécessitant une vigilance continue et une coopération internationale pour limiter sa diffusion et gérer ses conséquences sanitaires. Cet avertissement intervient alors que le besoin d’améliorer les systèmes de surveillance et de réponse rapide, ainsi que d’assurer la sensibilisation communautaire sur les méthodes de prévention et la réduction de la transmission de l’infection, se fait de plus en plus pressant. Dans ce cadre, l’organisation souligne l’importance de renforcer les mesures de prévention, de développer des mécanismes de surveillance, et d’investir dans la recherche scientifique pour mieux comprendre la dynamique du virus et réduire les risques de nouvelles épidémies.
L’évaluation des risques reste inchangée… mais la prudence est de mise
L’OMS a précisé, dans un communiqué relayé par le Centre d’information des Nations Unies, que la déclaration de ces nouveaux cas ne modifie pas l’évaluation globale des risques, qui demeure classée comme « modérée » tant au niveau régional que mondial. Néanmoins, ces cas récents démontrent que le virus responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient reste actif, en particulier dans les pays où la contamination circule chez les chameaux, considérés comme l’hôte naturel et le réservoir animal du virus.
Nature du virus et modes de transmission
Le syndrome respiratoire du Moyen-Orient est une maladie respiratoire causée par une infection par un coronavirus associé au « MERS », qui se transmet à l’humain par contact direct ou indirect avec les chameaux arabes. Le virus peut également se transmettre d’une personne à une autre par voie respiratoire via des gouttelettes infectieuses, notamment dans des lieux clos ou surpeuplés, ou par contact direct avec des personnes infectées.
Taux de mortalité élevé et inquiétudes sur les estimations
Les données de l’OMS indiquent que le taux de mortalité parmi les cas confirmés est d’environ 36 %, cependant, l’organisation a précisé que ce chiffre pourrait être surestimé, du fait de la possible sous-déclaration des cas légers ou non déclarés, ce qui pourrait conduire à une estimation plus basse du taux réel de mortalité si toutes les infections étaient comptabilisées.
Efforts continus de prévention et de lutte
Dans le cadre de sa réponse continue, l’Organisation mondiale de la santé a confirmé la mise en œuvre de plusieurs mesures, notamment :
- Renforcement de la surveillance sanitaire rigoureuse des cas suspects.
- Réalisation de tests de laboratoire pour les contacts ou les personnes présentant des symptômes.
- Sensibilisation accrue des populations, particulièrement dans les zones à risque.
- Insistance sur les mesures d’hygiène personnelle et la distanciation dans les fermes et les marchés liés aux chameaux.
Selon l’OMS, ces mesures sont indispensables pour limiter la transmission du virus, surtout dans les zones rurales ou celles où la culture de l’élevage des chameaux est courante.
Statistiques préoccupantes malgré une situation stable
Au 21 avril 2025, l’Organisation mondiale de la santé a enregistré un total de 2627 cas confirmés en laboratoire d’infection par le coronavirus responsable du « MERS », dont 946 décès liés à cette infection, ce qui reflète la gravité du virus malgré sa rareté comparée à d’autres épidémies.
Pas de restrictions sur les voyages ou le commerce pour le moment
Malgré l’inquiétude internationale, l’OMS a confirmé qu’elle ne recommande actuellement aucune restriction sur les voyages ou le commerce international, estimant que la situation ne justifie pas de mesures à grande échelle à ce niveau, tout en soulignant la nécessité pour les pays de continuer à rapporter les cas et à coopérer internationalement.
Appel à la vigilance et à la prudence
Pour conclure, l’organisation a appelé à poursuivre l’adhésion aux mesures préventives, en particulier dans les pays où les contacts avec les chameaux sont fréquents ou qui ont enregistré des cas antérieurs, insistant sur le fait que la coopération entre les autorités sanitaires locales, nationales et internationales demeure un facteur clé pour contenir cette menace sanitaire persistante.
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