Une Bonne Santé pour une Vie Meilleure

Les Laboratoires SALEM présentent deux  nouveaux dispositifs  médicaux : ‘‘Pour un équilibre glycémique intelligent’’

Edité par : Hafid Azzouzi | Journaliste et consultant en communication
6 mai 2024

”Le nombre de diabétiques en Algérie est d’environ 15% de la population âgée de 18 ans et plus, soit près de 2,8 millions de patients. Si des mesures préventives ne sont pas prises, ce nombre pourrait atteindre 5 millions de diabétiques d’ici 2030 ‘’, selon les données du ministère de la santé.

La situation est inquiétante et nécessite l’adaptation aux nouvelles technologies permettant de faciliter la vie aux  diabétiques. C’est dans ce sens, d’ailleurs, que   les laboratoires SALEM travaillent pour offrir aux patients  des systèmes d’innovation dans la prise de cette maladie.

Vendredi, 03 mai, dans le cadre des activités du symposium intitulé  « Le diabète sous un nouveau jour », organisé à l’hôtel Sofitel, à Alger, les Laboratoires SALEM ont présenté deux nouveaux dispositifs médicaux : Le CGM « SIBIONICS» et la nano pompe à insuline Medtrum Touch Care, deux solutions innovantes pour contribuer à l’amélioration de la

qualité de vie des personnes atteintes de diabète.  Des technologies de pointe introduites en Algérie.

Durant cette journée dédiée à la formation continue, des  praticiens de la santé ont expliqué les nouvelles technologies permettant de soulager les diabétiques. Ils ont ainsi, outre leurs interventions sur les risques majeurs de diabète, expliqué les avantages de la Medtrum Touch Care,   une nano pompe à insuline. « Medtrum Touch Care   est un dispositif médical sous forme de patch miniaturisé  portable auto adhésif en contact du corps. Medtrum TouchCare  est programmable  pour administrer de l’insuline en continu.

Elle permet une infusion très précise d’insuline à incrément de 0,05 unités/heure. Cette nano pompe à insuline permet également de réduire le nombre des injections répétées, notamment chez les  enfants. Cette pompe est pilotable via le PDM fourni ou une application mobile nommée « Easy Patch » , a-t-il été souligné par le professeur Nassim Nouri, endocrinologue et spécialiste des maladies métaboliques au CHU de Constantine.

Le même médecin est également revenu, dans son intervention, sur les raisons qui encouragent  le diabète. Il cite, entre autres, le problème de la «macdonisation» de la société algérienne.

«Les citoyens mangent tout ce qu’ils trouvent à l’extérieur sans se soucier de la gravité de ce qu’ils font. Les fritures, les produits à base de sucre. C’est vraiment chaotique. La malbouffe est devenue un problème social aux côtés du sucre. Il y a des aliments  néfastes sur le plan diététique. Les pouvoirs publics doivent réguler les produits à base du sucre car, la situation est alarmante. Aujourd’hui, il y a beaucoup de jeunes qui sont atteints de diabète »,  a-t-il  laissé entendre.

Pr. Amar Tebaibia

Même constat est celui qui a été fait aussi par  Amar Tebaibia, professeur en médecine interne à l’EPH de Birtraria, à Alger,  qui estime que l’addiction au sucre est en passe de devenir la première menace sanitaire dans notre pays.

L’Algérien mange beaucoup plus de sucre », a-t-il déclaré, tout en   préconisant  une alimentation saine et méditerranéenne et surtout la pratique du sport afin d’éviter tout risque de maladies. «Il faut revenir à une consommation saine et augmenter l’activité physique », a-t-il lancé.

Pr. Houssem Baghous

Le Pr Houssem Baghous, spécialiste en endocrinologie au CHU Mustapha, a plaidé pour le transfert des technologies  afin de permettre la fabrication locale des captures de glycémie comme SIBIONICS.

Ce dernier  assure  contrôle glycémique continu avec le « Sibionics-Système CGM.  Un  dispositif médical doté d’une alarme qui prévient les utilisateurs en cas d’hypoglycémie, et indique les différentes tendances du glucose en temps réel. Il contribue ainsi à prévenir les éventuelles complications à moyen et long terme et permet une détection des tendances et des fluctuations du glucose, toutes les 5 minutes à raison de 288 mesures glycémiques par jour, pendant 14 jours », a-t-il été également expliqué par les communicants.

Le Pr Baghous ajoute même que le milieu rural est  trop industrialisé. C’est pour cela qu’il y a une progression rapide de maladies chroniques. «  On est vraiment submergé dans les hôpitaux. Il faut des campagnes de sensibilisation des citoyens. Il faut  tirer la sonnette d’alarme. On mange beaucoup de sucre. Il y a une menace sanitaire. La consommation de sucre fait des ravages en Algérie», a-t-il alerté. «Le citoyen doit comprendre que le sucre est un danger public», a-t-il insisté.

Par ailleurs, notons le  symposium  organisé,  vendredi,  par les Laboratoires SALEM,  est dédié  à la formation de plus de 220 médecins spécialistes en endocrino-diabétologie, médecine interne, en pédiatrie et médecins généralistes, option diabétologie, venus des différentes wilayas du pays.

Il faut dire que le diabète devient, sans ambages, l’une des inquiétudes majeures des  spécialistes qui ne cessent de sensibiliser sur le respect de certaines normes qui peuvent freiner l’augmentation rapide de cette maladie.   

La sensibilisation à l’importance d’une bonne hygiène de vie et la promotion des mesures permettant de traiter et de prévenir les principaux facteurs de risque du diabète  sont plus que jamais indispensables. Un bon équilibre glycémique peut aider à éviter aussi les complications pour les patients, précisent souvent les soignants qui alertent sur les dangers du sucre.  

L’Algérien consomme plus de 42 kg de sucre par an, alors que le  seuil fixé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) est de 10kg. Les médecins insistent souvent sur le dépistage qui doit être implanté dans les esprits des citoyens car, il facilite la tâche pour la prise en charge des patients.

Les  spécialistes mettent en garde toujours sur les facteurs de risque du diabète  qui  demeurent une vraie menace sur  la santé de la population puisqu’il ne cesse de prendre de l’ampleur chaque année davantage  en Algérie le nombre de cas touchés par cette maladie est de 5 millions de personnes, soit plus de 11 % de la population globale.  Il a doublé en 10 ans.

D’autre part, et avec  la progression rapide du nombre de personnes atteintes de diabète, il est important de rappeler que même l’OMS a souvent tiré la sonnette d’alarme sur la situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans le monde entier.

Plusieurs  autres pays du continent connaissent une progression constante de cette pathologie.  Le nombre de diabétiques en Afrique pourrait atteindre 41 millions de personnes en 2045, selon les projections des organismes concernés.  

Notons  que le 14 novembre est célébré, chaque année,  comme Journée mondiale du diabète World Diabetes Day (WDD), par la Fédération internationale du diabète (IDF) en collaboration avec l’OMS.

Cette occasion est considérée comme une halte importante pour faire le point sur l’évolution de cette maladie à travers la planète. La dernière célébration de cette journée est placée sous le thème « accès aux soins » et sensibilisation sur «l’éducation pour protéger demain ». 

Un état des lieux de la maladie a été, d’ailleurs, mis en exergue par les organisations en question qui reviennent sur le nombre de cas dans le monde. Ainsi, plus de  537 millions de personnes adultes vivent actuellement dans le monde avec un diabète, soit 1 adulte sur 101, selon les statistique  de l’IDF qui ajoute que plus de 200 millions de personnes  dans le monde ignorent qu’ils sont concernés par cette maladie qui progresse, précise l’IDF,  le plus souvent de façon silencieuse les premières années. 

Hafid Azzouzi      Journaliste  et consultant en communication                                  

Mots clés : diabétique ; Salam ; laboratoire ; Baghous ; Tebaibia ; Nouri ; OMS ; glycémie ; équilibre ;

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