Une Bonne Santé pour une Vie Meilleure

Peut-on se débarrasser de la cellulite ?

Edité par : Dr BRAHIMI Souad | Docteur en médecine
3 août 2025

Crèmes, massages, cryolipolyse, laser… Que valent vraiment les traitements anticellulite ?

Visible sur les cuisses, les fesses ou le ventre, la cellulite — plus connue sous le nom de ‘’peau d’orange’’ — concerne près de 90 % des femmes, quel que soit leur poids, leur mode de vie ou leur activité physique. Ce phénomène physiologique, parfaitement bénin, est pourtant devenu une véritable source de mal-être sous l’effet des injonctions esthétiques. Entre complexes alimentés par les standards de beauté et promesses de solutions ‘’miracles’’, le marché des traitements anticellulite explose : crèmes cosmétiques, massages drainants, cryothérapie, ultrasons ou laser… Que valent vraiment ces techniques ? Et surtout, que sait-on scientifiquement de la cellulite ?

Dans le langage courant, la cellulite désigne un aspect bosselé de la peau, le plus souvent localisé sur les cuisses, les fesses, les hanches ou l’abdomen. En réalité, ce terme est un abus de langage. En médecine, la cellulite désigne une infection bactérienne aiguë du tissu sous-cutané, sans rapport avec l’aspect esthétique. Dans le contexte esthétique, on parle plutôt de lipodystrophie superficielle.

La cellulite correspond à une modification de la structure du tissu graisseux sous-cutané, où les cellules graisseuses (adipocytes) s’hypertrophient et se regroupent, comprimant les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Cela entraîne une rétention d’eau, une mauvaise circulation, et une fibrose du tissu conjonctif, donnant cet aspect « capitonné ».

La cellulite résulte d’un déséquilibre complexe entre les adipocytes (cellules graisseuses), les fibres de collagène, et les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Chez les femmes, l’organisation verticale des septa (cloisons fibreuses) favorise l’herniation des cellules graisseuses vers la surface, créant cet aspect capitonné. Ce phénomène est amplifié par les hormones (notamment les œstrogènes), la rétention d’eau, la sédentarité, et certains facteurs génétiques ou vasculaires.

Il existe trois formes principales de cellulite, souvent combinées entre elles :

  • Cellulite aqueuse : Elle est liée à une mauvaise circulation veino-lymphatique. La peau est souvent souple, mais gonflée, parfois avec une sensation de jambes lourdes. Elle est fréquente chez les femmes sédentaires ou ayant une rétention d’eau.
  • Cellulite adipeuse : Résultat d’un stockage excessif de graisses, cette forme est douce au toucher, peu douloureuse, mais visible à l’œil nu. Elle est souvent associée à un excès calorique ou à une activité physique insuffisante.
  • Cellulite fibreuse : La plus ancienne et la plus tenace. Les fibres de collagène se rigidifient autour des adipocytes, formant des nodules douloureux au toucher. La peau est dure, bosselée en permanence, parfois violacée. Cette forme est la plus difficile à traiter.
  • Crèmes et cosmétiques : De nombreuses crèmes anticellulite, comme celles de BABY POWDER, contenant des actifs comme la caféine, le rétinol ou le lierre, lissent la peau en stimulant la microcirculation ou en favorisant localement la lipolyse. D’un point de vue médical, les dermatologues s’accordent à dire que leurs effets sont transitoires. Certains produits peuvent offrir un effet tenseur ou drainant temporaire. Leur efficacité dépend surtout du massage lors de l’application.
  • Massages et palpé-roulé : Des techniques comme l’endermologie (LPG), qui consiste à mobiliser la peau pour décoller les tissus graisseux, peuvent améliorer la circulation et lisser la peau. Mais les effets sont temporaires et nécessitent des séances régulières.
  • Cryolipolyse : Technique qui détruit les cellules graisseuses par le froid. Elle est surtout efficace sur la cellulite adipeuse localisée, pas sur la rétention d’eau ou la fibrose. Les résultats prennent plusieurs semaines.
  • Ultrasons, radiofréquence, lasers : Ces méthodes visent à chauffer le tissu sous-cutané pour stimuler la production de collagène et réduire les nodules. Elles sont prometteuses, surtout en combinaison, mais nécessitent plusieurs séances et leur coût est élevé.
  • Chirurgie : La liposuccion n’est pas un traitement de la cellulite à proprement parler. Elle peut parfois aggraver l’aspect de la peau si elle n’est pas bien réalisée. Des techniques comme le cellfina (libération mécanique des septas fibreux) ou la carboxythérapie sont en développement.

Aucune méthode ne permet d’éliminer définitivement la cellulite. Une approche combinée est souvent la plus efficace : hygiène de vie équilibrée, activité physique régulière, alimentation anti-inflammatoire, soins drainants et, selon les cas, traitements esthétiques ciblés.

Il est également essentiel de déculpabiliser les femmes face à ce phénomène naturel. La cellulite n’est pas une maladie, mais une variation normale de la morphologie féminine, influencée par les hormones (œstrogènes), le tissu conjonctif et la génétique. Elle ne disparaîtra jamais complètement, et ce n’est pas grave.

Mot de BABY POWDER : Les Roll-On Anti-Cellulite et Varices BABY POWDER intègrent une synergie d’actifs lipolytiques puissants, tels que la caféine et l’extrait d’orange amère (Citrus aurantium), reconnus pour leur action sur la stimulation de la microcirculation cutanée et la dégradation des amas lipidiques. Leur application ciblée favorise la réduction de l’aspect de la cellulite et améliore visiblement la tonicité veino-lymphatique, pour une peau plus lisse, plus ferme et un confort durable.

Mots clés : cellulite ; peau ; crème ; huile ; hygiène ; santé ; naturel ; œstrogènes ;

à lire aussi: