Un accord de partenariat a été signé à Alger entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (ANSS). L’objectif : bâtir une sécurité sanitaire nationale fondée sur la science, l’innovation et l’expertise universitaire.
Signataires engagés pour l’avenir
Cet accord a été paraphé par le ministre de l’Enseignement supérieur, M. Kamel Baddari, et le président de l’ANSS, M. Kamel Sanhadji. Tous deux ont insisté sur l’importance d’une approche intégrée mobilisant les chercheurs, les universités et les institutions sanitaires pour anticiper et affronter les défis de santé publique.
Objectifs : renforcer la veille scientifique et former l’élite sanitaire
Selon M. Baddari, cette convention vise à consolider les passerelles entre les universités, les centres de recherche et l’ANSS. Elle permettra d’instaurer une veille scientifique continue, apte à suivre l’évolution des épidémies, à anticiper les menaces sanitaires émergentes et à encourager l’innovation en santé.
Le partenariat prévoit également le développement de programmes de formation et de recherche spécialisés en sécurité sanitaire. Des cadres scientifiques seront mobilisés pour participer activement à ces travaux, contribuant à produire des solutions concrètes, adaptées aux priorités nationales.
L’université au cœur du développement ‘’Une vision présidentielle claire’’
Cette démarche s’inscrit dans le cadre du programme du président Abdelmadjid Tebboune, qui place l’université comme un moteur de développement socio-économique. L’enseignement supérieur est appelé à sortir de son isolement académique pour devenir un acteur central dans la transformation du pays, notamment sur le plan sanitaire.
Une étape stratégique pour l’ANSS
Mettre en place un système national efficace
Pour le président de l’ANSS, Kamel Sanhadji, cet accord marque une étape déterminante dans l’édification d’un véritable système national de sécurité sanitaire. Un système bâti sur le triptyque : savoir, recherche scientifique et formation supérieure.
Ce partenariat illustre une volonté commune de construire un cadre de collaboration solide, durable, et guidé par des objectifs scientifiques clairs. Il s’agit de répondre aux besoins de la santé publique tout en respectant les priorités stratégiques de l’État.
Modernisation de la formation et réponse aux risques
Selon M. Sanhadji, l’accord permettra de moderniser les programmes de formation dans les domaines médicaux et sanitaires. Il contribuera également à mieux planifier les ressources humaines en santé et à coordonner les réponses aux risques sanitaires, notamment à travers des scénarios de prévision et des stratégies de gestion des crises.
Il a insisté sur le rôle clé des établissements universitaires et des centres de recherche dans l’élaboration de politiques de santé fondées sur des données fiables et vérifiables. La sécurité sanitaire, a-t-il affirmé, ne peut reposer que sur des fondations scientifiques solides.
Pour une gouvernance sanitaire éclairée
En conclusion, M. Sanhadji a réitéré l’engagement de l’ANSS à travailler en synergie avec les institutions universitaires, dans une logique de rigueur, d’excellence et de service à la nation. Il a rappelé que cette coopération s’inscrivait dans une démarche de long terme, destinée à construire un État scientifique, capable de faire face aux défis sanitaires actuels et futurs.
Mots clés : sciences ; université ; coopération ; ANSS ; recherches ; santé ;
à lire aussi:
