La recherche du bonheur est une quête perpétuelle que tout le monde poursuit, les grands comme  les petits. S’agissant des enfants, comment, en plus de les rendre heureux, leur apprendre à l’être? Les parents, ont- ils un rôle à jouer dans cet apprentissage ? Réjouissons-nous, d’abord du fait qu’il est possible d’apprendre à nos enfants de cultiver le bonheur! Les spécialistes et les psychologues, en effet, ont à ce sujet, des conseils à donner aux parents.

 Leur apprendre à identifier le véritable bonheur  

« Véritable », dans le sens où il s’agit d’apprendre à son enfant à faire la différence entre bonheur et plaisir, ce dernier étant un sentiment éphémère qui nous vient de l’extérieur, contrairement au bonheur, donc, qui est plutôt un sentiment durable. Comment s’y prendre? En voici quelques pistes.

• Cultiver, chez eux, l’empathie : 

 Juger dans l’absolu que l’enfant est égocentrique, est une idée reçue, puisque des études existent qui soutiennent qu’il est capable de manifester de  l’empathie, et ce, à partir de son plus jeune âge. Prenons l’exemple d’un bébé de deux ans face à un proche en pleurs: l’enfant va essayer de le consoler en lui proposant câlins et bisous, quand il ne se met pas à pleurer à son tour…L’empathie est, donc, un sentiment à cultiver avec des enfants de tout âge, notamment, en les incitant à se mettre à la place d’autres personnes qui vivent des situations moins agréables qu’eux, et en leur apprenant à ne pas affliger aux autres, ce qu’eux- mêmes, n’aimeraient pas endurer. Leur inculquer l’empathie, c’est aussi, les inciter à aider les autres, à se montrer disponibles à partager ce que l’on a avec des camarades de classe ou autres personnes que la vie a moins gâtés qu’eux. Le tout, en leur faisant comprendre que leur sollicitude à l’égard des autres, réalise d’abord et surtout, son propre bonheur.

• Partager avec eux  les petits bonheurs

Il est conseillé d’apprendre à son enfant que le bonheur se trouve, aussi, dans de petites choses, telles que des soirées de jeux de société le week-end, leur raconter des histoires en les invitant à interagir dans la narration, et d’autres gestes avec les mêmes fonctions, comme, par ailleurs, les câliner le matin au réveil…Il vous faut savoir, aussi, qu’un enfant est particulièrement heureux lorsqu’il sent ses parents heureux, Y a-t-il vraiment meilleurs moments de passer avec ses parents entrain de rire ?  

• « Contaminez » votre enfant de votre joie de vivre

Le bonheur étant contagieux, votre enfant le sera d’autant plus, si, en la matière, vous, en tant que parents, en êtes un modèle. Les parents sont les premiers héros pour un enfant. Il grandit, en vous voyant et en vous imitant. Si vous êtes heureux et que votre enfant le voit et le ressent, il le deviendra, comme vous. C’est vous qui dessinez le bonheur de votre enfant, par conséquent, si vous voulez qu’il soit heureux, soyez-le d’abord.

• Lui inculquer la confiance en soi

L’identité de chaque personne commence à se former dès son plus jeune âge. Il est donc recommandé de développer la confiance en soi de l’enfant, dès qu’il commence à assimiler les choses. Vous pouvez commencer par lui dire à quel point vous l’aimez et à quel point, vous êtes heureux et chanceux de l’avoir. N’oubliez pas de l’encourager et de le complimenter. Cependant, pas de louanges inutiles et inopportuns, mais, plutôt, essayez de cibler des situations précises qui méritent encouragements, et ainsi, votre enfant apprendra à différencier entre les gestes et situations futiles de ceux, utiles et formateurs, méritant encouragements. Enfin, Evitez de le critiquer et de le contrarier en public, ce qui pourrait le briser. Autant de comportements à l’égard de son enfant, mais qui, ne jamais l’oublier, n’incombent pas seulement aux parents géniteurs, mais à toute la famille élargie, qui doit s’impliquer.

Inviter son enfant à relever des défis

Apprendre à son enfant à relever les défis de la vie qui l’attendent, est une mission extrêmement importante des parents. L’initier à la vie, puisqu’il saura l’affronter. Pour ce faire, entre autres conseils, choisissez une activité inédite, jamais exercée pour votre enfant, et l’aider en l’accompagnant, pour s’en acquitter. Le corriger, aussi, s’il se trompe, mais surtout, le féliciter s’il réussit. Toujours, pour ce qui est de la confiance en soi, essayez avec lui, la méditation qui peut se pratiquer dès l’âge de 3ans! Sa pratique comporte beaucoup de bienfaits, dont, celui de renforcer le sentiment de bien-être et d’aider à la concentration et l’acceptation de ses émotions. Ainsi, au fil du temps, il apprendra à accepter ses émotions en les contrôlant…Néanmoins, tachez de ne pas imposer à votre enfant la technique de méditation s’il s’en montre hostile ou réticent. Du moins, tentez de la lui faire apprécier par de courtes séances de 5 minutes, sinon, pas la peine d’insister s’il la refuse: le but de la méditation pour l’enfant est son caractère agréable et ludique.

Le bonheur, n’est donc pas si abstrait que cela, puisqu’il peut être enseigné à nos enfants. Et rien de sorcier à cela, comme nous l’avons vu, mais, en réalité, on peut y parvenir, juste en partageant avec lui de petits, mais précieux moments de joie, des moments simples mais magiques qu’il gardera à tout jamais. Cependant, n’oubliez pas le plus important : le bonheur est contagieux, soyez, donc, vous-mêmes, parents, heureux pour que vos enfants le soient aussi…