Les fuites urinaires appelées communément par les médecins « l’incontinence urinaires » touchent plus de personnes que l’on croit, mais ils restent un sujet tabou rarement abordé en consultation générale. Or, peu de patientes osent en parler, et Pourtant, des solutions existent pour toutes les formes d’incontinence urinaire.
Par ailleurs, les fuites urinaires ne sont pas une pathologie à prendre à la légère, elles retentissent sur la qualité de vie des personnes atteintes. La plupart d’entre elles n’osent pas en parler et se résignent malheureusement à vivre avec.
Ces dernières culpabilisent, angoissent, et ont même le sommeil perturbé. Elles se renferment sur elles-mêmes, ne sortent plus pour éviter les situations gênantes et invalidantes en publique et perdent l’estime de soi.
La consultation s’impose une fois symptomatologie…
On peut tout à fait comprendre qu’il n’est pas facile d’aborder ce sujet intime. Beaucoup de femmes hésitent à en parler autour d’elles, même si le problème est répandu et fréquent dans la population féminine à tout âge. Il importe de savoir que plus de 50 % des femmes âgées de plus de 60 ans sont concernées.
Les femmes, par contre, continuent à accepter cette situation, et que c’est inévitable avec l’âge ou quand on a eu des enfants. Alors que cette pathologie peut être résolue juste en allant consulter un médecin afin de déterminer l’étiologie de ce désagrément et traiter, avant qu’il s’aggrave.
Quand la fuite urinaire peut-t-elle survenir ?
Les fuites urinaires sont, le plus souvent incontrôlables, fréquentes, plusieurs fois par jour, et surviennent parfois à l’effort (sport, toux, éternuement …), ou précédées d’une envie pressante d’aller uriner (pollakiurie), et/ou dues à une pathologie sous-jacente (Diabète, maladie de Parkinson, Sclérose en Plaque…).
Pourquoi cela peut-t-il arriver ?
Plusieurs causes peuvent être à l’origine de ces fuites nous citerons quelques-unes ci-dessous :
- affaiblissement des muscles du périnée : la première étiologie qui nous vient à l’idée d’emblée est la grossesse et l’accouchement par voie basse, dans ce cas, le périnée peut subir un traumatisme et par conséquence va perdre sa tonicité, ainsi, en cas d’une intervention au niveau du périnée.
L’âge et la ménopause sont aussi des facteurs qui induisent le relâchement des muscles du périnée, à souligner encore la surcharge pondérale, la constipation chronique, le tabagisme.
- l’hyperactivité de la vessie est très fréquente chez les femmes à partir de 40 ans se définie par une envie impérieuse et soudaine d’aller faire pipi, souvent accompagnée par une pollakiurie, voire parfois des fuites urinaires.
Cette hyperactivité de la vessie est due à la contraction anormale du muscle de la vessie dont le mécanisme n’est pas encore très clair.
- Diabète type 1 ou type 2 mal équilibré ou non traité : une glycémie qui reste longtemps élevée va endommager avec le temps les nerfs de la vessie, une incontinence urinaire qui va s’installer par regorgement ou par impériosité.
- les fluctuations hormonales liées au cycle menstruel
- Lithiase (calcul) dans la vessie ou tumeur de vessie et les cysto-cèles.
Nous invitons les patients à consulter dès l’apparition des premiers symptômes afin d’intervenir rapidement et proposer un traitement salvateur qui éviterait des complications plus sévères et invalidantes. A l’exemple des méthodes de rééducation périnéale individuelle ou des méthodes de physiothérapie et de rééducation au cabinet.
Dr. Ferkoune. N