C’est la fin des vacances d’été, terminé les belles soirées d’été, les grasses matinées, les tongs, la procrastination…le retour à la vie quotidienne après quelques jours ou semaines de repos et de détente est souvent synonyme de stress ou de coup de blues. Ce retour à vie active peut déclencher ce que l’on appelle un syndrome post-vacances. Il s’agit d’un état passager qui s’accompagne souvent de symptômes tels que la fatigue et nervosité. Comment faire pour bien vivre la fin des vacances ?
Avec l’aide de psychologues spécialistes, ‘‘Ma Santé, Ma Vie’’, vous donne quelques conseils et astuces à mettre en place, dès maintenant dans votre quotidien, pour appréhender au mieux cette nouvelle rentrée et surmonter ce cafard de la rentrée sans trop d’efforts.
Quand parle-t-on de syndrome ‘’post-vacances’’?
Il s’agit d’un syndrome qui comprend différents symptômes émotionnels apparaissant habituellement avec le retour au travail ou à l’école. Il s’inscrit donc dans un processus normal d’adaptation.
Il fait partie de ce que les psychologues appellent le ‘‘trouble de l’adaptation’’, caractérisé par une réaction à une situation de stress. Lorsque vous revenez d’une période de repos, il se peut que vous ne soyez pas encore en mesure de répondre aux exigences du retour au travail ou de l’école.
A cette période, beaucoup de personnes souffrent de ce que l’on appelle la dépression post-vacances (même s’il ne s’agit pas exactement d’une dépression au sens médical du terme) ou syndrome post- vacances. Celui-ci est principalement lié à une période de transition au cours de laquelle des symptômes physiques et psychologiques apparaissent habituellement.
Quels en sont les symptômes ?
Les symptômes physiques sont la fatigue, la somnolence et le manque de concentration parfois une insomnie. A cela s’ajoute aussi le manque d’appétit, les douleurs musculaires, l’étouffement et parois la tachycardie.
Les symptômes psychologiques regroupent la nervosité, l’inquiétude, la tristesse, l’irritabilité et souvent le manque d’intérêt.
Quid des personnes affectées ?
Le syndrome post-vacances affecte surtout les personnes âgées de 40 à 45 ans, qui effectuent un changement soudain avec le rythme des vacances. Généralement, ces personnes ne sont pas à l’aise au travail et qui idéalisent la période des vacances comme une période de bien-être personnel.
Si les symptômes ne disparaissent pas après environ 15 jours et se prolongent dans le temps, il sera nécessaire de consulter votre médecin. Il déterminera si une attention particulière est nécessaire.
Quelques conseils pour appréhender au mieux la reprise
Voici quelques-uns des principaux facteurs pour nous protéger du syndrome post-vacances :
- Prévoir le retour des vacances 1 ou 2 jours à l’avance : Il est conseillé de ne pas revenir de vacances la veille du retour au travail, mais de le faire quelques jours avant, afin d’avoir le temps de renouer progressivement avec son quotidien.
- Penser à soi : Le retour au travail implique de nouvelles obligations professionnelles et familiales. Il est donc important, pour ne pas perdre pied rapidement, de s’occuper aussi de soi, de ses envies, et de la manière d’utiliser ses temps libres autrement qu’en pensant sans cesse au travail.
- Adapter les heures de sommeil à l’horaire habituel de travail : afin de ne pas subir un changement soudain de rythme. Éviter toute activité stimulante au moins 2h avant d’aller se coucher (écrans, sport, sorties, repas…) ; Se coucher plus tôt ; Prendre le temps de retrouver son calme avant de dormir : faire de la méditation, prières, lire un livre, faire des exercices de relaxation et/ou de respiration…
- Reprendre progressivement le travail : il faut éviter de se surcharger de travail dès le début de la reprise et fixer de petits défis chaque jour. L’organisation et la priorisation des tâches vont aider à reprendre sans s’accabler.
- Adopter un mode de vie sain : l’alimentation et l’exercice régulier aideront à retourner au travail plus facilement et à surmonter le stress de façon plus adéquate.
- Adopter une attitude positive et constructive : trop souligné par les psychologues. penser à l’inconfort du retour au travail peut générer un état d’inquiétude inutile.
- Planifier des activités agréables après le travail : Si on trouve le temps de les faire, la reprise sera plus agréable.
- Se mettre au sport : la rentrée ne doit pas être le moment d’arrêter. choisissez donc un sport et un moment de la semaine. Les bénéfices seront multiples pour le corps et l’esprit.
- Pratiquez la méthode ZEN : Méditation de pleine conscience est la meilleure technique de relaxation. Il suffit de peu de temps chaque jour pour en ressentir les bienfaits. Quelques étirements quotidiens associés à une respiration profonde vont faire aussi le plus grand bien.
- Ecouter de la musique : recommandées par les spécialistes car ceci favorise également la production des hormones du bonheur.
- Raconter les souvenirs des vacances: Au bureau, à l’école ou à la maison, raconter ce que l’on a fait l’été est un bon moyen pour se sentir mieux et prolonger mentalement ses vacances. Cela agit sur notre cerveau qui favorise ainsi la production des fameuses ‘’hormones du Bonheur’’ que sont la sérotonine, l’endorphine, la dopamine et l’ocytocine. Et Créer un livre photo souvenir du voyage en partageant son expérience !
- La bonne hygiène alimentaire : elle contribue à la bonne gestion du stress et des émotions. Le système digestif est par ailleurs notre ‘’deuxième cerveau’’ et possède plus de 3 milliards de connexions nerveuses. manger sainement, notamment le soir, est le meilleur gage d’efficacité professionnelle.
- Rester déconnecté(e) : Pendant les vacances, on a réussi à se détacher des écrans et réseaux sociaux. Pourquoi ne pas continuer ? Ne pas reprendre une pratique intensive sur Facebook, Instagram ou autres… Cette méthode tiendra le stress à distance.
- Se réorganiser dans son quotidien : C’est peut-être le moment de penser à réorganiser son intérieur ou son bureau, pour procurer de la sérénité et de la confiance en soi…
- Prévoir des activités les week-ends : Cela boostera et motivera la personne à vivre de nouveaux bons moments.
- Ne pas programmer les prochaines vacances : Penser aux prochaines vacances ne permet pas d’appréhender au mieux la rentrée. L’instant présent permet d’être dans un état neutre. Or, si on prévoit les prochaines vacances, on est dans l’anticipation et ce n’est pas bénéfique.
B. C