Une Bonne Santé pour une Vie Meilleure

Une récente étude le révèle : le soleil ouvre l’appétit des hommes, mais pas des femmes.

Edité par : Zoheir Zaid | Journaliste
11 août 2022

validé par Dr Brahimi. S. Docteur en médecine

Le soleil stimule l’appétit, Certes ! Car, beaucoup d’étude ont déjà prouvé l’impact positif des rayons solaires sur l’alimentation. Mais, paradoxalement que cela puisse paraitre, le soleil ouvre l’appétit des hommes plus que celui des femmes. C’est ce que vient de révéler une vaste étude, datée du 11 juillet 2022 et publiée sur la revue scientifique ‘’Nature Metabolism’’.

La raison de cette envie gastronomique induite par les rayons du soleil : la ghréline, l’hormone de l’appétit. Une hormone secrétée une fois sensation de faim, libérée dans le sang, en excès, suite à une exposition au soleil.

3 000 personnes participantes à l’étude

Outre son apport en synthèse de la vitamine D, le soleil a attiré l’attention des chercheurs  et les auteurs de l’étude. (Département de génétique moléculaire humaine de l’Université de Tel Aviv). L’objectif principal étant déterminer le rapport entre les rayons solaires et l’alimentation. Ces derniers ont lancé une enquête ayant ciblé 3 000 participants. Exposés 25 minutes au soleil, les volontaires de l’enquête ont permis aux chercheurs de constater l’augmentation de la sécrétion de la ghréline.

En outre, ils ont conclu que les hommes consommaient 300 calories supplémentaires par jour pendant la saison estivale. Un ratio qui pourrait, à terme, générer quelques kilogrammes supplémentaires sur la pesée.

Pourquoi les hommes et non les femmes ?

Les scientifiques en concluent que « la sécrétion de la ghréline s’élève  davantage chez les hommes lorsque l’ADN présent dans la peau se détériore au contact des rayons du soleil ».

Cependant, les œstrogènes chez les femmes, qui, selon toujours l’étude, joue le rôle de facteur bloquant la  sécrétion de ghréline. « Ils interfèrent avec l’interaction p53-chromatine sur le promoteur de la ghréline, bloquant ainsi la ghréline et la faim en réponse à l’exposition aux UVB », selon les termes de l’étude.  

Par ailleurs, Les résultats de l’étude sont significatifs avec son échantillon assez important rendant l’étude impressionnante. Or, elle reste critiquée par rapport l’effet de l’activité physique au moment de l’ensoleillement. Un facteur qui fait différence entre les hommes et les femmes.

Réduction de la pression artérielle

La ghréline aurait, en sus, de la régulation de la faim, d’autres effets sur le corps. Notamment, une action anti- inflammatoire et une autre sur la fonte du muscle cardiaque, tout en réduisant la pression artérielle. « La ghréline pourrait constituer un lien entre l’exposition solaire et la réduction des maladies cardiovasculaires », affirme l’étude.

La peau : médiatrice des effets du soleil

Le soleil est donc considéré comme un protecteur, contribuant à la hausse de l’espérance de vie. Son énergie est revitalisante. Il induit par le biais de la peau, son effet  ‘’boosteur’’ de l’immunité de notre organisme. Et ce, par ces actions sur le système endocrinien, glandulaire et nerveux. Sa chaleur favorise la libération des toxines, et consolide l’endurance musculaire. Il fait baisser la pression artérielle (déjà cité), et ce, grâce à la stimulation du système vasculaire.

Selon toujours l’étude : « Ces résultats identifient la peau comme un médiateur majeur de l’homéostasie énergétique et peuvent conduire à des opportunités thérapeutiques pour les traitements des maladies endocriniennes basés sur le sexe des patients. »

Antibiotique 

Mieux, l’impact dermique solaire, si on peut l’appeler ainsi, produit un effet antibiotique traduit par l’élimination de certains germes pathogènes. 

Toutes ces découvertes ne doivent pas pour autant générer une certaine facilité à l’exposition solaire : la modération et la vigilance doivent être de mise face au soleil, notre allié santé.

Z. Z