Le ministère de la Santé et la Conservation Suprême de la Numérisation ont signé hier, mercredi 12 novembre, un accord de coopération visant à accélérer la digitalisation du secteur de la santé en Algérie, à travers l’échange sécurisé de données et la mise en œuvre du Système National d’Interopérabilité.
La cérémonie s’est déroulée au siège du ministère de la Santé, en présence de cadres des deux institutions, dans une ambiance marquée par un engagement commun à moderniser et à rendre plus efficaces les services de santé.
Une vision nationale pour le secteur de la santé numérique
Selon le Professeur Mohamed Sidik Aït Masoudan, ministre de la Santé, cet accord s’inscrit dans une stratégie nationale unifiée visant à renforcer et soutenir le développement des services de santé par le biais du numérique, conformément aux orientations stratégiques de l’État en matière de modernisation administrative et médicale.
La coopération entre les deux parties permettra d’encadrer l’échange et l’exploitation des données de santé, tout en assurant la sécurité et la confidentialité des informations. Des mesures strictes ont été prévues pour protéger le flux des données pendant leur traitement, transmission ou réception, et empêcher tout usage ou diffusion non autorisé.
Des services numériques modernes et intégrés
L’accord vise à :
- Fournir des services de santé numériques modernes et intégrés,
- Développer des indicateurs de performance précis pour soutenir la prise de décision à tous les niveaux,
- Faciliter l’accès des citoyens à des soins rapides et efficaces.
Le ministre a souligné que la digitalisation du secteur de la santé est désormais un choix stratégique incontournable, et qu’elle constitue un des axes majeurs de réforme du système national de santé.
Le dossier médical électronique : pilier du changement
Le dossier médical électronique est au cœur de cette transformation. Il permet :
- le stockage sécurisé des informations de santé dans une base de données centralisée,
- un accès facile depuis tout établissement de santé sur le territoire national,
- la réduction des examens redondants,
- un meilleur suivi des patients,
- la facilitation de la prise de rendez-vous et de l’accès aux soins.
Le ministre a également insisté sur le déploiement rapide des plateformes numériques prioritaires, incluant :
- la plateforme du dossier médical électronique,
- la maintenance des équipements médicaux,
- le suivi de la disponibilité des lits hospitaliers,
- la prise de rendez-vous multi-spécialités,
- la formation médicale continue pour améliorer les compétences et la performance des professionnels de santé.
D’autres plateformes numériques sont prévues pour alléger le parcours du patient, telles que celles dédiées aux pharmacies, aux maladies à déclaration obligatoire, à l’orientation hospitalière, ou encore aux traitements radiologiques, toujours dans le respect strict de la confidentialité et de la sécurité des données grâce à un accès limité par identifiant et code patient.
Un engagement fort de la Conservation Suprême de la Numérisation
Pour sa part, Maryam Ben Mouloud, ministre conservatrice suprême de la Numérisation, a réaffirmé le soutien institutionnel et technique de son département pour accompagner la digitalisation du secteur de la santé, qualifiée de projet stratégique national majeur.
En conclusion, le ministre de la Santé a exprimé sa gratitude à Maryam Ben Mouloud et à son équipe pour leur accompagnement constant, soulignant l’importance de ce partenariat pour réussir la transformation numérique du système de santé et atteindre les objectifs communs.
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