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Santé : ‘’Depuis 2021, chaque wilaya du pays a bénéficié d’au moins cinq infrastructures sanitaires’’

Edité par : Chabane BOUARISSA | journaliste
25 avril 2024

Le ministre de la santé, Abdelhak Saihi, a souligné, jeudi à Relizane, que, depuis 2021,  toutes les wilayas du pays ont bénéficié de cinq structures sanitaires au moins, et ce dans le cadre du renforcer de la couverture sanitaire et de garantir une bonne  prise en charge de la santé du citoyen.

Au terme de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Relizane, le ministre a déclaré à la presse que chaque wilaya du pays a été pourvue d’au moins cinq nouvelles infrastructures sanitaires, tandis que d’autres wilayas ont bénéficié de 9 à 10 structures en fonction de leur densité démographique.

Cette démarche vise à garantir une meilleure prise en charge de la santé des citoyens. Il a également souligné que ces initiatives de développement sont mises en œuvre en conformité avec le programme du président de la république, M. Abdelmadjid Tebboune, qui attache une importance capitale à l’amélioration de la santé des citoyens dans toutes les régions du pays.

Lors de l’inauguration d’un hôpital de 60 lits à Mendès, M. Saihi a exprimé des critiques quant aux délais de réalisation de cette structure, les jugeant excessivement longs. Il a insisté sur la nécessité de « confier les futurs projets de construction des établissements sanitaires et des infrastructures relevant du domaine de la santé au ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Cette démarche vise à accélérer le processus de réalisation et de livraison des projets dans les délais impartis ».

Il a souligné que cette décision est motivée par « l’expérience et les compétences du secteur de l’habitat dans la concrétisation de projets selon des critères précis et des échéances fixées ». De plus, il a précisé que « le directeur de la santé de la wilaya sera désormais responsable de la prise en charge des malades, de la gestion des médicaments et du personnel médical, exclusivement ».

Les autorités du secteur ont bénéficié du plein soutien de l’État, qui a investi massivement dans cette initiative, notamment en allouant un budget considérable au secteur. Cet investissement vise à améliorer la prise en charge des patients grâce à la numérisation et à la modernisation des services de santé.

Cette amélioration est tangible dans divers aspects de la prise en charge des patients, notamment en ce qui concerne les soins, les interventions chirurgicales, les médicaments et les examens médicaux. Au total, plus de 12 millions d’examens médicaux ont été réalisés dans les différentes structures de santé.

Dans le cadre de la lutte contre le cancer et par souci de rapprocher les services sanitaires du citoyen, les responsables ont rappelé la création d’unités au niveau des hôpitaux pour accompagner les malades et leur assurer tous les soins nécessaires y compris la chimiothérapie.

Il est souligné que l’introduction du dossier électronique du patient est un élément clé du processus visant à améliorer la qualité des services médicaux. À ce titre, le secteur dispose actuellement de 79 000 dossiers électroniques, permettant de suivre les patients dès leur admission à l’hôpital. Cette accessibilité des informations médicales aux médecins à l’échelle nationale représente un progrès significatif par rapport à l’utilisation des dossiers physiques sur papier.

Les autorités ont toujours promis de faire de l’année 2024 celle de la prise en charge des personnels du secteur.

Le président Tebboune a mis en avant «le rôle pionnier des corps médical et paramédical dans la garantie de la sécurité sanitaire nationale», selon un communiqué du Conseil des ministres.

Dans cette optique, le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’«impératif d’accorder une place particulière à ce secteur, impliquant la protection et la retraite, ainsi que des pensions incitatives en fonction de la nature des zones de travail. Les statuts ne devant pas focaliser uniquement sur les aspects financiers», lit-on dans le communiqué.

De son coté, le ministre de la santé avait déclaré, à la suite de cette décision, que « les nouveaux statuts constitueront un nouveau tournant dans le secteur de la santé qui recouvrera sa place pionnière ».

C. B.