Des communications en langue anglaise et langue arabe, trois pour la première et une communication pour la seconde, telle est la nouveauté qui fait la particularité de cette édition des Rencontres algériennes de Pédiatrie Ambulatoire (RAPA 2 Centre), qui se sont tenues, les 24 et 25 février, à l’Hôtel Marriott de Bab Ezzouar (Alger).
« Nous comptons pérenniser les communications en anglais au cours des RAPA Est, RAPA Ouest et RAPA Sud, qui se tiendront en 2022 et permettre, aussi, aux professeurs intervenants d’y recourir lors des congrès internationaux prévus en Algérie. », a tenu à préciser le responsable de Hespro, Dr. Imad Bouraghda, en clôture des 2ème RAPA Centre, ajoutant que « le recours à l’anglais comme langue d’expression n’est, au demeurant, qu’une mise à jour prise par nos soins afin de faire usage d’une langue considérée, à l’échelle internationale, comme la première utilisée dans les publications scientifiques et médicales. »
Réhabiliter l’arabe comme langue scientifique
S’agissant de la langue arabe, Fateh Terbouk, pédiatre dans une clinique privée à Boumerdes, qui a animé son atelier intitulé ‘’la médecine parlera-t-elle en arabe encore une fois ?’’, s’est montré satisfait de l’importance accordée par les médecins présents à sa présentation, d’autant qu’elle a été programmée vendredi vers les coups de 18 heures, soit la dernière dans la liste des ateliers des 2ème RAPA Centre.
L’arabe, faut-il le préciser, est la langue la plus utilisée en Algérie et même dans le monde arabe, ce qui permettra, à terme, de toucher le maximum de personnes, qu’ils soient médecins ou citoyens, afin que ces derniers, chacun selon son niveau et l’intérêt qui est le sien, s’imprègnent des nouveautés et des orientations médicales.
Une thématique riche et variée
En sus de la langue, les 2ème RAPA Centre, ont, comme leur nom l’indique, priorisé d’aborder les thématiques de pédiatrie ambulatoire, dont, « la diabétologie, neuro-pathologie, la carillopédiatrie, la gastropédiatrie, etc. », selon les dires du Dr Imad Bouraghda.
Langues variées et thématiques choisies, ont, en fin de compte, réussi à attirer plus de 200 participants, des médecins généralistes et des spécialistes, venus d’Alger, mais aussi, de Tizi Ouzou, Djelfa, et mêmes des wilayas de l’Est de l’Algérie, comme Guelma et Annaba.
Formation médicale continue : le cheval de bataille
Pour sa part, le président de la Société algérienne de dermatologie pédiatrique (Sadp), Pr. Bakar Bouadjar, a indiqué que « les RAPA, s’inscrivent à juste titre dans l’objectif de combler le manque criant en formation médicale continue (FMC), prise en charge, depuis quelques temps, par quelques sociétés privées, dont Hespro, et aussi, par les laboratoires pharmaceutiques. »
Il a, également, tenu à ajouter que, « la FMC a permis de former beaucoup de médecins en dermatologie-pédiatrique, une sous-spécialité de la dermatologie avec ses spécificité pour l’enfant, et qui a été, entre autres, l’un des déclics pour la création de la Sadp, en 1999.»
Programme des 2ème RAPA Centre
L’inauguration des 2èmes RAPA Centre, rappelons-le, a été dévolue à Abdenour Laraba, professeur en pédiatrie.
La première journée sera consacrée aux sessions et conférences. Au total, 6 conférences, dont la moitié est parrainée par des laboratoires pharmaceutiques. Quant à la seconde journée des 2ème RAPA Centre, elle a été exclusivement, consacrée aux ateliers, 17 au total, dont 3 en anglais et 1 en arabe (déjà indiqué).
RAPA Centre, a accueilli une dizaine de professeurs chefs de services des Centres hospitalo-universitaires, (CHU) de Mustapha Bacha, de Douera, Nefissa Hamoud (Ex-Parnet), ainsi que des établissements publics hospitaliers (EPH) de Belfort et de Rouiba.
Z. Z