Une Bonne Santé pour une Vie Meilleure

Réduction des transferts médicaux à l’étranger : Une réalisation importante pour la santé nationale…

Edité par : Chabane BOUARISSA | Journaliste
25 février 2025

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a indiqué vendredi à Alger que grâce aux efforts continus de l’État et aux investissements conséquents dans le secteur de la santé, le nombre de patients nécessitant un transfert à l’étranger pour recevoir des soins a considérablement diminué.

Lors de son discours lors du séminaire international sur le cœur de l’enfant, M. Saihi a détaillé que cette réduction des transferts est le fruit de plusieurs facteurs. En premier lieu, la qualité des formations dispensées par les universités algériennes, qui ont permis de produire des professionnels de santé hautement qualifiés. En parallèle, l’État a mis en place des moyens considérables pour améliorer la prise en charge des patients à l’intérieur du pays, que ce soit en termes d’infrastructures ou d’équipements.

Le ministre a également précisé que, désormais, les transferts à l’étranger sont limités à cinq spécialités médicales, un progrès significatif comparé à la situation antérieure. Il a souligné l’importance de ce progrès, affirmant que la sécurité sanitaire est une composante essentielle de la souveraineté nationale, comme le rappelle régulièrement le président Abdelmadjid Tebboune.

M. Saihi a annoncé que des mesures spécifiques sont mises en place pour mieux traiter certaines pathologies. En particulier, les personnes souffrant de scoliose bénéficieront bientôt d’une prise en charge de qualité dans les hôpitaux d’Ain Benian et d’Oran. Cette annonce démontre la volonté des autorités de diversifier et d’améliorer les soins en dehors des grandes villes, réduisant ainsi les inégalités d’accès aux soins.

Afin d’optimiser l’offre de soins, le ministère de la Santé a annoncé un plan ambitieux pour créer des pôles sanitaires spécialisés sur tout le territoire national. Ces pôles auront pour objectif de renforcer l’offre de soins dans les régions les plus éloignées du pays, et de désengorger les hôpitaux des grandes villes, en particulier ceux du nord du pays.

Cette initiative vise à faciliter l’accès aux soins de qualité pour les patients résidant dans le sud et l’est du pays, qui doivent souvent se déplacer sur de longues distances pour se faire soigner.

Les établissements hospitaliers existants, qui possèdent déjà une grande expérience et expertise dans la gestion des soins complexes, joueront un rôle central dans la mise en place et la gestion de ces nouveaux pôles.

Le ministre a également mis en lumière l’hôpital de cardiologie pédiatrique de Mahelma, situé à Alger, qui est désormais équipé de technologies médicales de pointe. ‘’Cet établissement devient un centre de référence pour les soins cardiologiques pédiatriques dans le pays et servira de modèle pour les futurs pôles spécialisés dans d’autres wilayas’’. Grâce à ses équipements et à son personnel formé, cet hôpital devrait renforcer l’offre de soins spécialisés en Algérie, et contribuer à la réduction des besoins de transfert à l’étranger pour ce type de soins.

Grâce à des politiques ciblées et à des investissements dans les infrastructures et la formation, l’Algérie a réussi à limiter les transferts médicaux à l’étranger. L’État met l’accent sur une prise en charge locale, tout en développant des pôles spécialisés pour une couverture sanitaire optimale sur tout le territoire. Ces efforts devraient permettre à terme de renforcer l’autonomie sanitaire du pays et de garantir une meilleure qualité de vie aux citoyens.

Mots clés : santé ; Saihi ; ministre ; cardiaque ; étranger ; transfert ; malade ;