Le 2 novembre 2022, Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accompagné de l’émir de l’Etat du Qatar, Son Altesse Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, a procédé à la pose de la première pierre de l’hôpital algéro-qatari-allemand.
Le lancement du projet de l’hôpital algéro-qatari-allemand a eu lieu durant la participation de l’émir du Qatar au 31e Sommet des Etats de la Ligue arabe en Algérie. La cérémonie a eu lieu au Centre international des conférences Abdellatif-Rahal.
L’hôpital algéro-qatari-allemand sera situé dans la ville de Sidi Abdallah, à Alger, sur une superficie de 100 000 m2. Ce grand édifice médical prendra en charge la plupart des cas médicaux et des opérations chirurgicales difficiles nécessitant le transfert des patients à l’étranger.
Il attirera également des cadres médicaux algériens travaillant à l’étranger afin de contribuer à élever le niveau des services médicaux fournis aux patients et à leurs familles, dans un environnement médical exemplaire qui répond aux normes internationales.
400 lits et 20 salles de chirurgie
L’hôpital, d’une capacité de 400 lits et 20 salles de chirurgie modernes, en plus des services médicaux et d’urgence, fournira également divers services chirurgicaux, tels que la chirurgie générale, la chirurgie à cœur ouvert, la chirurgie osseuse et plastique, ainsi que la radiochirurgie et la neurochirurgie. Il comportera aussi un département spécialisé dans la pédiatrie et des programmes de greffe de foie, de moelle osseuse, de cellules souches, de cœur, endocriniens, gastro-intestinaux et néonataux.
L’hôpital est un projet prometteur dans le secteur de la santé en Algérie, car il soutient la stratégie de développement de la santé dans le pays et favorise l’orientation au développement du système de santé. De plus, il sera équipé des dernières technologies médicales maîtrisées par une équipe d’experts internationaux pour améliorer les diagnostics, les services médicaux et chirurgicaux et fournir des soins durables de la plus haute qualité.
L’hôpital algéro-qatari-allemand compte sur l’utilisation de techniques d’intelligence artificielle qui aident à la détection précoce du cancer, à la précision du diagnostic et à la réduction des erreurs médicales. Les salles d’opération et les systèmes d’imagerie seront également variés pour inclure la résonance magnétique, la tomodensitométrie et la radiographie standard.
Incubateur pour les cadres médicaux et les compétences nationales
Le rôle de l’hôpital ne se limitera pas à fournir des services médicaux distingués seulement, mais ira au-delà pour atteindre des objectifs économiques précieux, grâce à la coopération et à la signature de contrats avec des entreprises et des fournisseurs locaux dans divers secteurs et services. Il constituera également un incubateur pour les cadres médicaux et les compétences nationales.
Cela est considéré comme une nouvelle étape qui renforce la voie des relations fraternelles entre l’Etat du Qatar et la République algérienne démocratique et populaire. Le ministre algérien de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière, M. Abdelhak Saïhi, a souligné que cet hôpital incarne la profondeur des relations entre les deux pays et les peuples, algérien et qatari, et leur souci constant de développer la coopération au service des intérêts des deux pays frères.
Eviter le transfert de malades à l’étranger
M. Saïhi a ajouté que « cet événement important restera gravé en lettres d’or dans l’Histoire des deux pays. Il exprime honnêtement les liens de fraternité et d’entraide entre les peuples frères, algérien et qatari, d’autant plus que son lancement coïncide avec la célébration par l’Algérie de l’anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution libératrice… qui est le souvenir éternel qui restera ancré dans l’Histoire de l’Algérie et de la Nation, et dans la mémoire des frères des deux pays ».
Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a assuré, lors d’un Conseil des ministres, fin octobre passé, que « l’objectif de la mise en place de cet édifice médical est de prendre en charge la plupart des malades et des interventions chirurgicales, notamment les plus difficiles, qui nécessitent un transfert à l’étranger ».
Aicha O.H