Le 17 décembre 2024, un important meeting a eu lieu au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, marquant un nouveau tournant dans la coopération entre les secteurs de la production pharmaceutique et de l’enseignement supérieur. La réunion a réuni M. Fouad Hajji, ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, chargé de la production pharmaceutique, et M. Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Élaboration d’une feuille de route stratégique pour produire des médicaments 100% algériens

Cet événement vise à établir une feuille de route stratégique pour renforcer les liens entre ces deux secteurs clés, dans le but de produire des médicaments 100% algériens, conformément aux directives du Président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui insiste sur l’importance de la souveraineté sanitaire nationale.

Un partenariat pour l’avenir de la recherche pharmaceutique

Lors de cette rencontre, les deux ministres ont discuté des domaines de coopération tels que la formation, l’échange de savoir-faire, et le développement de la recherche scientifique. Ces axes sont jugés cruciaux pour permettre à l’Algérie de produire des médicaments locaux de qualité, tout en favorisant l’innovation et la recherche dans le secteur pharmaceutique.

Les ministres ont convenu de mettre en place une commission nationale conjointe, présidée par leurs soins, afin de suivre la mise en œuvre de cette feuille de route. L’objectif est de rapprocher les chercheurs des entreprises pharmaceutiques pour favoriser les synergies entre le monde académique et industriel, et ainsi mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque acteur.

Une initiative concrète : Produire un médicament algérien en partenariat

Le ministre délégué, M. Fouad Hadji, a souligné l’urgence de démarrer la production, dans les plus brefs délais, d’un premier médicament algérien en partenariat entre les deux secteurs. Cette première étape pourrait être étendue par la suite à la fabrication d’autres produits pharmaceutiques, en partenariat avec des centres de recherche et des entreprises pharmaceutiques locales.

M. Hadji a également insisté sur la nécessité d’organiser prochainement une grande conférence nationale, rassemblant tous les acteurs du secteur, pour déterminer les besoins précis de chaque partie et initier un plan stratégique de développement de la recherche scientifique. Ce plan vise à renforcer l’autonomie de l’Algérie en matière de production de médicaments, un objectif en phase avec les priorités de l’État.

Vers une souveraineté pharmaceutique nationale

Cette initiative de coopération entre les ministères de l’Industrie et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique fait partie de la stratégie globale du gouvernement pour garantir la souveraineté pharmaceutique du pays. En développant une production locale, l’Algérie entend non seulement sécuriser son approvisionnement en médicaments, mais également stimuler son secteur de la recherche et de l’innovation scientifique.

Les résultats attendus de ce partenariat ambitieux pourraient transformer le paysage de la production pharmaceutique en Algérie, créant des opportunités pour les chercheurs et les entreprises du secteur tout en répondant aux besoins en matière de santé publique.

Mots clés : Hadji ; ministre ; Badari ; pharmaceutique ; enseignement ; souveraineté ; industrie ;