Le chef de la daïra, Monsieur Guelmamene Mhcene, a présidé ce vendredi 3 mai 2024, en présence du président de l’Association des amis du malade M. Benyahia Saad, le Professeur Athmane Chinar président du comité scientifique, ainsi que le P/APC M. Issam Louchène et d’imminents professeurs et docteurs, la séance inaugurale de la cinquième édition du séminaire sur la santé et l’environnement de Aïn Touta dans la wilaya de Batna.
Cette conférence est organisée sous le Haut Patronage du wali de la wilaya M. Mohamed BENMALEK, du 3 au 4 mai au Centre Culturel d’Ain Touta, dans la wilaya de Batna. Le thème de cette édition est ‘’Santé et environnement’’.
Intervention du chef de daïra
Le Chef de daïra a souligné l’importance de la thématique de cette édition, intitulée « Santé et environnement », ainsi que le lien étroit entre ces éléments et la santé et le bien-être des populations. Il a mis en évidence la nécessité de rassembler les efforts et d’agir de concert afin de renforcer la sécurité sanitaire et environnementale dans la région et en Algérie.
Président de l’Association M. Benyahia Saad
A cette occasion, le président de l’Association, M. Benyahia Saad a souligné que la réduction des risques se distingue par son caractère inclusif et nécessite une cohérence entre les différentes politiques publiques.
Il a également ajouté que ces défis ont un impact direct sur le niveau de vie et le coût des soins de santé, et qu’aucune assurance santé ou sécurité financière publique ne pourra soutenir les dépenses de santé à l’avenir.
Afin d’atteindre cet objectif, il est nécessaire qu’on prenne des mesures et réfléchisse à une meilleure convergence, devenant ainsi un leader dans le domaine de la protection sociale pour surmonter ce type de problèmes.
Il a également mis en évidence l’importance primordiale de la stratégie de prévention des risques sanitaires pour la réduction des maladies et des décès résultant de la dégradation de l’environnement, de la qualité de l’eau et de la malnutrition. Cette stratégie contribue également à l’atténuation de la pression exercée sur le système de santé et du fardeau économique qui pèse sur les familles, les établissements d’assurance maladie et les ressources de l’État.
« Espérant que le fruit de ces deux (02) journées de Communications Scientifiques et de vulgarisation sur des travaux en lien avec la santé pourront être utilisées pour faire avancer les questions relatives à la santé des jeunes », a-t-il précisé.
Président du Comité scientifique : « Échange d’idées pour un environnement et une bonne santé »
Cette conférence met en lumière la réalité des systèmes de santé et de sécurité alimentaire en Algérie. Son objectif est de mettre en place un cadre algérien basé sur les expériences et les points de vue des experts en santé publique, en prévision et en anticipation des risques, tout en discutant des mesures préventives efficaces pour éviter les effets des crises sur les plans humain, social et économique, en vue d’améliorer la politique de santé commune pour faire face aux risques et aux crises sanitaires.
Effectivement, la santé et la médecine ne se limitent pas seulement au traitement des maladies, mais englobent également une dimension éducative et préventive. L’une des dimensions essentielles de cette éducation concerne la prise de conscience de l’impact de l’environnement sur la santé.
Prenons l’exemple du cancer. Traditionnellement, le tabagisme a été identifié comme l’un des principaux facteurs de risque pour de nombreux types de cancer, notamment le cancer du poumon. Cependant, une vision plus holistique nous invite à considérer l’ensemble de l’environnement dans lequel nous vivons. En effet, de nombreuses substances chimiques présentes dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous consommons et même les produits que nous utilisons au quotidien peuvent contribuer au développement du cancer.
Il a aussi invité les congressistes à suivre non seulement les communications, mais aussi à diffuser leurs résultats ai large public.
Ce séminaire sera une plateforme privilégiée pour échanger des idées avec des experts renommés, des professionnels de la santé et de l’environnement, ainsi que des représentants des gouvernements locaux et des ONG. Les discussions porteront sur des sujets variés tels que les politiques de santé environnementale, les stratégies de prévention des maladies liées à l’environnement, et les initiatives communautaires visant à promouvoir un mode de vie durable.
En fin de compte, cet événement vise à sensibiliser davantage le public sur l’importance vitale de préserver un environnement sain pour notre bien-être collectif, et à encourager l’adoption de mesures concrètes pour créer un avenir plus sain et plus durable pour tous.
Le P/APC de Ain Touta, Issam Louchène : ‘’ Le rôle important de l’association sur plusieurs plans’’:
La déclaration du P/APC de Ain Touta, Issam Louchène, souligne l’impact significatif que les associations locales ont sur le développement et le bien-être de la communauté. Cette reconnaissance met en lumière le partenariat essentiel entre les autorités locales et les organisations de la société civile dans la promotion du progrès social et économique.
Le P.APC rappelle l’importance de l’engagement communautaire dans la résolution des défis locaux.
« Les associations jouent un rôle crucial en identifiant les besoins spécifiques de la population et en mettant en œuvre des programmes et des projets adaptés à ces besoins. Leur travail sur le terrain contribue à renforcer le lien entre les citoyens et les autorités locales, favorisant ainsi une participation active et une gouvernance participative ».
« En fournissant des services et des activités qui répondent aux besoins diversifiés de la population, ces organisations contribuent à renforcer le tissu social et à promouvoir un sentiment d’appartenance et d’identité collective au sein de la communauté », ajoute l’élu.
En outre, il a souligne également l’importance de la collaboration entre les autorités locales et les associations dans la mise en œuvre de projets de développement durable. « En travaillant en partenariat, ces acteurs peuvent mobiliser efficacement les ressources et les compétences disponibles pour répondre aux besoins prioritaires de la population et pour promouvoir un développement équilibré et inclusif ».
C. B.