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Novembre bleu, Journées de sensibilisation au cancer de la prostate à la Maison de la Presse: ‘’Dépistage impératif dès 50 ans’’

Edité par : Chabane Bouarissa | Journaliste
30 novembre 2023

« La clé de la rémission ou de la guérison d’un cancer de la prostate est entre les mains de chaque personne alerte et éveillée », ne cessent de répéter les professionnels du secteur.En effet, la prévention précoce de la maladie permet d’augmenter les chances de la traiter sans ‘’agressivité’’  thérapeutique en cas de diagnostic positif et de mieux vivre avec et d’assurer sa survie. 

Journées d’informations et de dépistage

Jeudi 29, vendredi 30 novembre et lesamedi 1er décembre 2023, au niveau du siège de la Maison de la presse Tahar Djaoutà Alger, des journées de sensibilisation, de prévention, d’information et de dépistage du cancer de la prostate ont été organisées par la direction en collaboration avec des confrères et des professionnels de la santé(urologues, radiologues, ) au profit des journalistes et du personnel du secteur de la communication.

Novembre bleu

Chaque année, durant tout le mois de novembre -baptisé ‘’Movember’’, une contraction anglaise de moustache et le mois de novembre- les hommes du monde entier dont les Algériens sont invités à connaître cette maladie pour mieux l’appréhender, la prévenir et la traiter.

Durant ces trois journées, en plus des dépistages,  les spécialistes ont tenu de longues discussions fructueuses et denombreuses conférences scientifiquesintéressantes. « Cette initiative offre aux participants la possibilité de faire des examens médicaux assurés par des médecins spécialistes pour un dépistage précoce de cette maladie », soulignent les organisateurs tout en assurant que les cas positifs seront totalement pris en charge et bénéficieront d’un suivi médical.

Cancer de la prostate en Algérie

Le cancer de la prostate est une maladie qui touche uniquement les hommes et enregistre un taux de prévalence multiplié par 5 à 6 fois en Algérie durant cette décennie, par rapport à la dernière. 

« Ce type de cancer qui est le premier pour les hommes,  était à la 5e place des décès mais actuellement il a grimpé à la 3eéme place », rappelle un des spécialistes de l’équipe multidisciplinaire.

Le diagnostic précoce, un choix à faire avec son médecin

Malgré le fait que le dépistage ne soit pas recommandé, la détection et le traitement précoce d’un cancer qui, sans intervention, serait devenu agressif, augmentent les chances de guérison et améliorent la qualité et l’espérance de vie. 

Ils permettent aux médecins de proposer une prise en charge thérapeutique moins lourde que si elle avait été mise en place à un stade tumoral plus avancé. Ainsi, certains hommes peuvent considérer que le diagnostic précoce est nécessaire. 

Ainsi, lorsque se pose la question du diagnostic précoce du cancer de la prostate, il est essentiel de mesurer l’impact psychologique et physique (risque d’incontinence, d’impuissance, de troubles intestinaux…) que peuvent entraîner l’annonce de la maladie et les traitements. Le choix de réaliser des examens doit donc être discuté avec le médecin traitant, qui est en mesure d’exposer clairement les avantages et les inconvénients d’une telle démarche, en fonction du patient et des facteurs de risques éventuels qu’il présente.

B.C.