Alors que l’Amérique du Nord entre dans la saison des virus respiratoires, un nouveau variant de la COVID-19, nommé JN.1, attire l’attention des experts de la santé. Ce variant, bien qu’il soit fortement muté, est considéré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un “variant d’intérêt”, avec un risque pour la santé publique jugé “faible”.
Classification et Évaluation du Risque par l’Organisation Mondiale de la Santé
L’OMS a classé JN.1 comme un variant d’intérêt et, selon leurs dernières évaluations, le risque supplémentaire pour la santé publique posé par ce variant est actuellement considéré comme faible. Cependant, ils anticipent une possible augmentation des cas de SRAS-CoV-2 en raison de JN.1, particulièrement dans les pays entrant dans la saison hivernale.
Préoccupations des Centers for Disease Control (CDC)
Les CDC des États-Unis partagent une inquiétude similaire à celle de l’OMS. Ils mettent en évidence les faibles taux de vaccination actuels par rapport à l’année dernière, ce qui pourrait exposer la population à un risque accru de maladies graves.
Répartition Globale de JN.1
Selon l’OMS, les pays ayant signalé la plus grande proportion de séquences de JN.1 sont la France, les États-Unis, Singapour et le Canada. Cette répartition souligne la présence mondiale de ce variant et la nécessité d’une surveillance continue.
Recherche sur la Transmissibilité de JN.1
L’OMS examine si la transmissibilité élevée de JN.1 est liée aux cellules épithéliales nasales humaines ou à des protéines sans pointe dans la souche. Cette dernière hypothèse suggérerait que JN.1 pourrait échapper aux réponses immunitaires existantes.
Symptômes et Sévérité de JN.1
Le CDC indique que les symptômes de JN.1 sont similaires à ceux des variantes précédentes de la COVID-19, notamment le variant Omicron BA.2. Les symptômes typiques incluent une toux sèche, des maux de tête, de la fièvre et de la fatigue. La sévérité des symptômes dépend davantage de l’immunité individuelle et de l’état de santé général.
Une Surveillance Accrue Nécessaire
Bien que le risque posé par le variant JN.1 soit évalué comme faible, les autorités sanitaires mondiales restent vigilantes. La surveillance continue de ce variant et de son impact sur la santé publique est essentielle, en particulier dans le contexte de la saison hivernale et des autres infections virales et bactériennes concurrentes.
Benchouk M.Z