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Mpox : l’OMS autorise un deuxième vaccin d’urgence contre le virus

Edité par : Safa Kaouther BOUARISSA | Journaliste
7 janvier 2025

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé un nouveau vaccin contre la Mpox (anciennement variole du singe), développé par la société pharmaceutique japonaise KM Biologics, pour un usage d’urgence.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé, ce mardi 19 novembre, l’utilisation d’urgence du vaccin LC16m8 contre la Mpox (anciennement variole du singe). Il s’agit du deuxième vaccin autorisé par l’OMS après le MVA-BN, approuvé en septembre. Yukiko Nakatani, sous-directrice générale de l’OMS, a souligné que cette approbation constitue une avancée majeure pour la lutte contre la Mpox, offrant une nouvelle option de protection, y compris pour les enfants.

L’autorisation d’utilisation d’urgence permet à chaque pays d’approuver et d’importer le vaccin pour une distribution rapide.

L’OMS rapporte plusieurs milliers de cas de Mpox signalés dans 80 pays depuis le début de l’année 2024, dont 19 en Afrique. La République Démocratique du Congo (RDC) reste le pays le plus touché, suivi du Burundi et de l’Ouganda. La situation continue de se détériorer, particulièrement en RDC, où la souche de la maladie s’est propagée aux pays voisins.

La variole du singe, maintenant appelée Mpox, est une maladie virale principalement transmise des animaux à l’homme, bien que la transmission interhumaine soit également possible. Elle appartient à la famille des Orthopoxvirus, tout comme la variole humaine, mais elle est généralement moins sévère.

Initialement associée aux singes, elle a été rebaptisée Mpox pour éviter la confusion et réduire la stigmatisation.

Une étude publiée en 2023, relayée par ‘’The Conversation’’, met en lumière une nouvelle découverte : trois genres de rongeurs africains, Graphiurus (loir africain), Cricetomys (rat à poche géante) et Funisciurus (écureuil rayé africain), pourraient être des réservoirs du virus Mpox.

Une étude réalisée au Nigeria a également observé des traces d’orthopoxvirose chez des souris et des rats noirs, suggérant que plusieurs espèces de rongeurs peuvent être porteuses du virus. La transmission peut se produire par le contact direct avec ces animaux, notamment par la chasse, les morsures, ou la manipulation d’animaux ou de produits infectés, constitue un mode de transmission. De plus, la consommation de viande mal cuite représente un autre facteur de risque.

Les animaux, notamment les rongeurs et les primates, peuvent être des réservoirs du virus, avec des risques accrus dans les régions endémiques d’Afrique centrale et de l’Ouest.

Bien que la maladie soit généralement bénigne, elle peut entraîner des complications graves, notamment en cas de maladies sous-jacentes. La vaccination contre la variole humaine peut également offrir une protection contre le ‘’Mpox’’, et des efforts de surveillance et de contrôle sont nécessaires pour éviter sa propagation, particulièrement en dehors de ses zones endémiques.La situation actuelle requiert une vigilance continue, notamment face à l’émergence de nouveaux foyers dans d’autres régions du monde.

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