Un nouveau médicament contre la maladie d’Alzheimer à son stade précoce a pu apporter une preuve d’efficacité sur le ralentissement de l’évolution de la maladie. Cette nouvelle scientifique a été annoncée par le groupe japonais EISAI et l’américain Biogen, concernant le Lécanemab et ses résultats positifs, selon leurs données communiquées.
En effet, le Lécanemab a permis de réduire de 27% le déclin cognitif au stade précoce dans cette étude à la phase 3, menée auprès de 1800 patients durant une période de 18 mois. Ces patients présentent des comorbidités diverses, tels que le diabète, l’hypertension, la malade rénale et cardiaque
Les données de l’étude ont été étudiées selon les critères de jugement à l’échelle fonctionnelle et cognitive, ainsi que l’amélioration des images radiologiques au PET scan à 18 mois, et les dépôts de plaques amyloïdes. De plus, il a été rapporté des effets indésirables liés au traitement et à des ratios significatifs nécessitant de le réexaminer
Le traitement ne promet pasune guérison de l’Alzheimer, mais peut freiner le déclin cognitif et préserver la possibilité de mener des activités quotidiennes normales, ceci est considéré comme un acquis énorme.
Michel Vounatsos, PDG de Biogen, a déclaré : «L’annonce d’aujourd’hui donne aux patients et à leurs familles l’espoir que le Lécanemab, s’il est approuvé, peut potentiellement ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer et avoir un impact cliniquement significatif sur la cognition et la fonction.» Les deux groupes pharmaceutiques prévoient de publier les résultats finaux de l’étude dans des revues scientifiques et de demander l’autorisation de commercialiser le traitement avant avril 2023, alors que deux autres laboratoires, Illy et Roche, mènent aussi des essais sur des médicaments similaires.