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Lutte contre la rage : Atelier d’évaluation de la situation en Algérie

Edité par : Safa Kaouther BOUARISSA | Journaliste
17 décembre 2024

Le ministère de la Santé a organisé, à Alger, un atelier pour évaluer l’état des lieux de la lutte et de la prévention contre la rage. Cet atelier vise à préparer le Plan national stratégique multisectoriel pour la lutte contre cette pathologie.

Progrès réalisés et objectifs de l’atelier

Dr Djamel Fourar, Directeur général de la Prévention et de la Promotion de la Santé, a souligné les avancées significatives dans la lutte contre la rage en Algérie grâce aux efforts collectifs. Il a précisé que l’atelier a pour objectif de définir les axes stratégiques du Plan national multisectoriel, en s’inspirant des recommandations du workshop de 2019 et en alignant ces stratégies sur les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’ambition est d’éliminer la rage d’ici 2030.

Une approche “Une seule santé”

Dr Samia Hammadi, Directrice de la Prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles, a qualifié la rage de “priorité de santé publique”. Elle a expliqué que le Plan d’action repose sur l’approche “Une seule santé”, qui inclut à la fois la santé humaine et animale. Elle a également insisté sur le rôle essentiel des services vétérinaires et éducatifs dans la prévention de la rage et la nécessité de dresser un bilan des actions passées pour définir une feuille de route pour les années à venir.

La rage : Une pathologie mortelle

Dr Ali Trad, épidémiologiste et spécialiste de la Prévention au ministère de la Santé, a rappelé le caractère généralement mortel de la rage, une maladie virale transmise à l’homme principalement par les chiens. Il a souligné l’importance de la prévention et de la réglementation en matière de lutte contre cette pathologie, citant notamment le système de déclaration obligatoire des cas, la surveillance épidémiologique et l’analyse des morsures pour une réponse rapide.

La rage est une maladie virale transmise principalement par la morsure d’animaux infectés, notamment les chiens. Elle affecte le système nerveux central et peut être fatale si elle n’est pas traitée rapidement après l’exposition. Le virus de la rage se propage à travers la salive de l’animal infecté, généralement par une morsure.

Un atelier collaboratif

Cet atelier de trois jours sera animé par des groupes de travail constitués de spécialistes, de consultants et de représentants de divers ministères. L’objectif est d’évaluer les actions passées et de planifier des stratégies futures pour renforcer la lutte contre la rage en Algérie.

Prévention et traitement

La prévention de la rage repose sur plusieurs actions :

• Vaccination des animaux : Vacciner les chiens et autres animaux domestiques est crucial pour prévenir la propagation de la maladie.

• Vaccination post-exposition : Si une personne est mordue ou griffée par un animal suspect, elle doit recevoir un traitement immédiat par un vaccin contre la rage et des injections de sérum, avant l’apparition des symptômes.

Impact mondial

La rage reste un problème de santé publique majeur dans de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique et en Asie. Toutefois, grâce à des efforts de vaccination et de prévention, des progrès importants ont été réalisés dans certaines régions pour contrôler et éliminer la rage.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et d’autres organisations internationales s’engagent dans des programmes mondiaux pour éliminer la rage d’ici 2030, en mettant l’accent sur la vaccination des animaux et l’accès aux soins post-exposition.

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