Décidément, il ne se passe pas un jour sans que l’annonce de l’apparition d’un nouveau virus vienne nous conforter dans notre position stressante. Et ce, pour toujours miser sur la vigilance, de port de masques protecteurs et de récurrence dans l’usage de la friction manuelle.
Le plus récent est le virus LayV (Langya henipavirus)
LayV est le nouveau virus d’origine animale, selon ce que vient de rendre public une étude parue, ce 4 août, dans le New England Journal of Medicine, par une équipe de chercheurs chinois.
Le virus, jusque-là inconnu, non-mortel et de propagation lente, a été identifié pour la première fois à Langya, subdivision administrative de la province de l’Anhui , à l’est de la république populaire de Chine .
Il ne s’agit pas d’épidémie récente
Selon les statistiques, prés de 35 personnes ont été infectées, entre 2018 et août 2022, par ce nouveau virus animal.
Les chercheurs ont enquêté dans les villages des personnes atteintes. Ils ont découvert que les musaraignes constituent un réservoir naturel potentiel de Langya henipavirus. Or, ils ont conclu qu’il s’agit d’une zoonose, une infection transmise de l’animal à l’homme.
layV appartient à la famille des paramyxoviridae, qui regroupe notamment les deux virus Nipah et Handra. Deux virus qui ont une mortalité élevée site à une infection respiratoire grave.
L’infection reste sporadique…
Au tout début, l’équipe de recherche a identifié LayV suite à la surveillance des patients de trois hôpitaux dans les provinces orientales chinoises de Shandong et Henan, durant la période allant d’avril 2018 et août 2021.
Pendant l’étude, les chercheurs ont découvert que les 35 personnes infectées par le LayV sont en majorité des agriculteurs. Il importe de citer, qu’il n’y ait pas de contact étroit ou d’antécédents d’exposition communs.
Les patients, faut-il le rappeler, qui participaient à l’étude présentait tous de la fièvre. La moitié d’entre eux présentaient en plus de la toux, la fatigue et des douleurs musculaires.
Z.Z