M. Abdelhak Saïhi, ministre de la Santé, a supervisé mardi 26 mars 2024, les travaux de la journée d’étude sur “la gestion des produits pharmaceutiques dans les institutions publiques de santé”, en présence des cadres de l’administration centrale, du doyen de la faculté de pharmacie, M. Djijik Reda, ainsi que la participation des directeurs de la santé et de la population des wilayas, des chefs de service et des pharmaciens principaux des établissements publics de santé, via la technologie de la visioconférence.
Modernisation de la gestion pharmaceutique : Priorité nationale pour un meilleur soin des patients
Après avoir écouté les interventions et les présentations de certains chefs de service et pharmaciens principaux des établissements publics de santé à travers les différentes régions du pays, concernant la modernisation de la gestion pharmaceutique, notamment la modernisation de la pharmacie hospitalière et le suivi des produits pharmaceutiques dans les institutions publiques de santé, le ministre a souligné l’importance cruciale de la modernisation de la gestion des établissements de santé et de la numérisation de la pharmacie centrale des hôpitaux, dans le but de prendre en charge de manière optimale le patient, comme l’a insisté le président de la République.
Selon lui, l’hôpital n’est plus un endroit budgétivore, mais un espace de connexion entre les services qui se doivent de collaborer et travailler en synergie au service du malade et sa guérison.
Optimisation de la gestion pharmaceutique dans les hôpitaux publics
À cet égard, le ministre a appelé à la mise en place, avant la fin de l’année en cours, d’une plateforme numérique interne au niveau de chaque institution hospitalière publique, permettant à tous les services, y compris le service de pharmacie hospitalière, de coordonner pour assurer une prise en charge optimale du patient. Il a plaidé aussi pour l’adoption d’une approche scientifique dans la gestion et faire des hôpitaux des espaces de dialogue scientifique.
M. Saïhi a également souligné la nécessité de créer des “cellules de veille” au niveau de tous les hôpitaux en cas de pénurie de produits pharmaceutiques, et de déployer tous les efforts nécessaires pour les fournir aux patients.
Le ministre a rappelé que “la modernisation de la pharmacie centrale des hôpitaux et l’adoption des bons de commande électroniques nous ont permis de nous passer des transactions papier, de contrôler les coûts et les stocks de médicaments, et d’utiliser rationnellement les ressources disponibles, ce qui a également permis de résoudre le problème des médicaments périmés.
Il n’y a pas de pénurie de médicaments
M. Saïhi, a assuré, qu’il n’y a pas de pénurie de médicaments, le ministre se veut catégorique : «Le marché national des médicaments ne connaît aucune pénurie. Nous n’avons enregistré aucune pénurie en 2023. Nous avons eu des perturbations qui ont été très prises en charge.»
Réaffirmation de l’excellence médicale
Au cours de la même réunion, le ministre a souligné le développement significatif du secteur de la santé en Algérie, notamment en ce qui concerne la qualité des services de santé offerts, en particulier pour la prise en charge des enfants. Il a mis en avant les services de pédiatrie dirigés par le Dr Mekki à l’hôpital universitaire Nefissa Hamoud (Parnet), soulignant qu’ils sont comparables à ceux des hôpitaux étrangers.
Le ministre a également affirmé que l’établissement hospitalier fonctionne normalement grâce à l’engagement de tous ses employés, qu’ils soient médecins, infirmiers, administratifs ou autres, tous œuvrant pour le bien-être des patients.
Par ailleurs, le ministre a vigoureusement défendu le personnel médical, paramédical et de santé, rejetant les rumeurs infondées concernant l’hôpital universitaire Parnet. Il a encouragé ceux qui en doutent à visiter l’établissement pour constater par eux-mêmes. Il a également souligné que « le secteur de la santé est en constante amélioration, reconnaissant les imperfections tout en s’efforçant de les corriger à chaque étape ».