Un incendie mortel en pleine nuit
Un incendie s’est déclaré tard dans la soirée du lundi 28 juillet 2025, dans le service de réanimation de l’hôpital Mosbah Baghdad à Tamanrasset. Le feu, d’une rare violence, a coûté la vie à trois patients, âgés de 31, 45 et 67 ans, qui n’ont pas pu être évacués à temps en raison de leur état critique et de la rapidité de propagation des fumées.
Des blessés entre la vie et la mort
Quatre autres personnes, âgées de 18 à 61 ans, ont été gravement intoxiquées par la fumée ou brûlées par les flammes. Elles ont été immédiatement prises en charge par les équipes médicales, certaines nécessitant des soins intensifs pour des brûlures sévères ou des complications respiratoires liées à l’inhalation de gaz toxiques. Leur pronostic vital n’a pas été précisé.
Intervention rapide des secours, propagation évitée
Alertés dans les minutes qui ont suivi le départ de feu, les éléments de la Protection civile sont intervenus avec célérité. Grâce à une opération de lutte contre l’incendie bien coordonnée, les pompiers ont réussi à contenir les flammes avant qu’elles n’atteignent d’autres unités médicales, évitant ainsi une catastrophe d’ampleur. Des dizaines de patients ont toutefois dû être évacués en urgence, créant un moment de panique au sein de l’établissement.
Un service hautement sensible touché
Le fait que l’incendie ait éclaté dans le service de réanimation, où se trouvent les patients les plus vulnérables, alités, souvent sous assistance respiratoire, rend la tragédie d’autant plus lourde. Les dispositifs électriques, la concentration d’oxygène, et la complexité des équipements médicaux dans cette zone pourraient avoir favorisé la rapidité du sinistre.
Une enquête pour établir les responsabilités
Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes afin de déterminer l’origine exacte du feu. Un court-circuit électrique ou un dysfonctionnement d’équipement médical sous tension figure parmi les hypothèses avancées. Des experts en sécurité incendie ont été dépêchés sur place pour examiner les lieux et évaluer les dégâts.
Questions sur la sécurité des infrastructures hospitalières
Ce drame relance le débat sur la sécurité des établissements de santé, notamment dans les services critiques. À Tamanrasset comme ailleurs, plusieurs hôpitaux peinent à se doter de systèmes de détection et d’extinction automatique des incendies, souvent absents ou obsolètes. Des voix s’élèvent déjà pour exiger un audit national des dispositifs de prévention dans les hôpitaux publics.
Un deuil partagé et des appels à la vigilance
Dans la ville de Tamanrasset, l’émotion est vive. Les familles endeuillées demandent des comptes, tandis que les soignants et le personnel hospitalier, choqués, s’interrogent sur les failles du système. Le ministère de la Santé a exprimé ses condoléances et promis des mesures pour renforcer la sécurité et éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
Ce tragique incident rappelle avec force que la sécurité des malades les plus fragiles ne doit souffrir aucun compromis, surtout dans les zones isolées où les moyens d’intervention sont souvent limités.
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