La création d’annexes des facultés de médecine dans plusieurs wilayas du pays s’articule sur l’objectif visant la facilitation de l’accès des étudiants aux spécialités scientifiques, la réduction de la charge sur les facultés centrales, et l’amélioration de la qualité de la formation, a précisé, en outre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche lors de la réunion du Conseil des ministres.
Fournir l’encadrement nécessaire
« L’inscription aux annexes des facultés de médecine doit être soumise aux mêmes règles et conditions adoptées dans les facultés centrales », a déclaré le président de la République.
« Il faut fournir l’encadrement nécessaire en vue de promouvoir l’enseignement supérieur et la recherche scientifique », lit-on aussi dans un communiqué rendu public par les services de la Présidence de la République à la fin de cette rencontre.
Pour rappel, à partir de l’année prochaine, plusieurs annexes de facultés de médecine seront ouvertes à travers certaines wilayas du pays. Il s’agit, entre autres, de celles de Djelfa, de Chlef, Tiaret, Mascara et Boumerdès.
Étendre la formation en sciences médicales
Notons aussi que l’Algérie dispose de plusieurs facultés de médecine implantées, notamment dans les wilaya d’Alger, Oran, Constantine, Blida, Tizi Ouzou, Annaba, Batna, Bejaia, Sidi Bel Abbès, Bechar,Laghouat, Tlemcen, Setif, Adrar et Mostaganem.
Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique veut, à travers ses mesures, étendre ce genre d’établissements de formation en sciences médicales aux importantes universités du pays qui en sont dépourvues.
L’objectif est de toucher pratiquement tout le territoire national et en vue d’aboutir à la création d’une annexe de la faculté de médecine dans chaque wilaya où le besoin de formation de médecins se manifeste.
H. Azzouzi