Une réunion sous la présidence du ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a été tenue, jeudi 18 avril à Alger, pour évaluer le Plan national de prise en charge des patients atteints de cardiomyopathie hypertrophique obstructive.
Engagement présidentiel envers la promotion de la santé
Lors de son discours d’ouverture de la réunion, qui s’est déroulée au siège du ministère de la Santé, M. Saihi a souligné l’engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, envers la promotion de la santé et la prise en charge des malades.
Il a cité comme preuves ‘’l’allocation d’un budget important au secteur et l’ouverture de plus de 600 structures de santé depuis 2021’’, ce qui, selon lui, ‘’a conduit à une amélioration des services de santé. Il a également souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour répondre aux besoins des citoyens dans toutes les régions du pays’’.
Pour ce faire, M. Saihi a souligné l’importance de “la création de pôles et de services de santé pour améliorer la prise en charge des malades, notamment dans les wilayas du sud du pays”.
Vers une évaluation précise des objectifs
Le ministre a souligné l’importance de soutenir le rapport d’évaluation du Plan national de prise en charge des patients souffrant de cardiomyopathie hypertrophique obstructive en Algérie, en mettant l’accent sur la nécessité d’inclure des données et des chiffres précis. Cela permettra une évaluation approfondie du progrès réalisé par rapport aux objectifs fixés depuis le lancement du plan il y a trois ans, en rappelant les principaux facteurs de risque associés aux cardiopathies dans le pays, notamment la mauvaise alimentation et la sédentarité.
L’importance de la formation
M. Saihi a en outre réaffirmé l’importance du “renforcement de la formation continue du personnel du secteur, notamment les médecins généralistes, pour assurer une prise en charge optimale des malades, y compris ceux atteints de cardiopathies”.
Inauguration de deux unités de pédopsychiatrie à Chéraga :
‘’L’État algérien renforce la prise en charge médicale des enfants et adolescents”
Le ministre de la Santé a également inauguré deux unités de pédopsychiatrie à l’Etablissement hospitalier spécialisé en santé mentale Mahfoud-Boucebci de Chéraga.
Il a affirmé que l’État ne ménage aucun effort pour prendre en charge les malades et suivre les avancées scientifiques dans diverses spécialités médicales, notamment la santé mentale des enfants et des adolescents confrontés à des problèmes de santé liés à l’utilisation inappropriée des technologies de l’information et de la communication.
Renforcement des services de pédopsychiatrie, une priorité gouvernementale
Dans ce cadre, le ministre a mentionné “l’existence d’une coordination gouvernementale visant à assurer une prise en charge efficace et rapide des enfants en âge scolaire et à former les professionnels de la santé dans de nouvelles spécialités scientifiques répondant aux besoins de la pédopsychiatrie”.
C. B.