L’Association algérienne des maladies cardiovasculaires a organisé, les 24, 25 et 26 novembre 2022, pour la première fois, le 26e congrès international ‘‘CISAC’’, qui coïncide avec le 50e anniversaire de sa fondation, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Abdelhak Saïhi, a déclaré, lors de l’inauguration du congrès, que «les sujets abordés lors des sessions de la conférence enrichissent et renforcent notre système de santé et le rendent plus efficace, au service du citoyen algérien».
M. Saïhi a ajouté que «le nombre de décès causés par les maladies cardiovasculaires a atteint 14 000 cas/an en Algérie et pour cette raison, il est devenu nécessaire, aujourd’hui, d’accorder plus d’importance à ces maladies et de réaliser plusieurs études pour connaître les facteurs responsables, surtout l’émergence de l’hypertension artérielle, du diabète sucré, du tabagisme, de l’hypercholestérolémie dans le sang et la prise de poids».
Dans le même contexte, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a salué le rôle essentiel joué par l’Association algérienne des maladies cardiaques qui contribue efficacement, avec divers programmes d’éducation, de sensibilisation et d’examens, à prévenir ces maladies.
Il a ajouté dans son allocution : «Nous devons tous redoubler d’efforts pour l’intérêt public, servir le citoyen, à travers la stratégie du gouvernement qui veut toujours améliorer les moyens de prévention des maladies cardiovasculaires dans toutes les étapes, partant du diagnostic jusqu’au traitement.
Des experts et des conférenciers de renom
Le congrès a réuni des experts locaux et internationaux de haut niveau. Ainsi, les conférenciers ont discuté des dernières innovations et normes liées aux soins des maladies cardiovasculaires, en présence de plus de 1500 participants de plusieurs hôpitaux et centres de santé. Une occasion d’échanger des connaissances, des études et des recherches scientifiques dans ce domaine.
Le professeur Ibrahim Kechou, président de la l’Association algérienne des maladies cardiovasculaires, a déclaré : «L’association est considérée comme la société mère de tous les médecins spécialisés en cardiologie, qui œuvrent à la lutte contre les maladies cardiovasculaires en permanence, à travers des campagnes de sensibilisation et des procédures d’examens périodiques sur l’ensemble du territoire national, en collaboration avec plusieurs secteurs de l’Etat, à l’exemple des ministères de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en plus d’œuvrer au renforcement de la protection de la santé du citoyen.»
Un programme scientifique très riche
La première journée de la conférence a été marquée par plusieurs interventions de différents participants, dont voici un résumé des axes les plus importants :
- Nécessité de se concentrer sur la recherche des facteurs de risque génétiques et environnementaux des malformations cardiaques congénitales.
- Recherche des faits scientifiques les plus importants liés aux indicateurs physiologiques cardiaques.
- Promotion des concepts médicaux dans la pratique pour traiter les malformations cardiaques congénitales, en particulier en chirurgie.
- Etudes de recherche pour comprendre les mécanismes des maladies cardiaques.
- Rôle du cathétérisme cardiaque interventionnel dans le traitement de l’infarctus cardiaque et des malformations congénitales chez les enfants.
A l’issue des sessions du premier jour du congrès, certains participants professionnels ont souligné la nécessité de soutenir la recherche scientifique médicale dans le domaine des maladies cardiovasculaires, que ce soit par des universités, des hôpitaux ou des entreprises spécialisées dans le domaine des médicaments.
Aicha O.H