Le 17e congrès de l’Association algérienne d’urologie (AAU), qui coïncide avec le 20e anniversaire de sa création, s’est tenu à l’hôtel El Aurassi, à Alger, les 8, 9 et 10 décembre 2022, sous le haut patronage de M. le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Lors de son allocution d’ouverture, le Pr Kamel Aït El Hadj, président de la AAU, a rappelé que cette rencontre se caractérise par la participation d’imminents experts internationaux et algériens et représente une occasion pour un réel échange scientifique et d’expériences et pour se tenir ainsi informé des dernières innovations.
Ceci dit, il a mis en exergue la collaboration, pour la première fois, du Collège algérien des urologues enseignants, présidé par le Pr Chettibi, chef de service d’urologie du CHU Annaba, tout en souhaitant pleine réussite au congrès.
Le Pr Aït El Hadj nous a fait savoir que l’Association française d’urologie a été invitée ainsi que l’European school of urlogy, sous l’égide de l’Association européenne d’urologie et la Société internationale d’urologie.
Dans son allocution à l’ouverture des travaux, le Pr Kamel Adjali, chef de service d’urologie et transplantation rénale, du CHU de Bab El Oued, organisateur de cette manifestation, tenait à remercier tous ceux qui ont fait le déplacement. Il a estimé que ces journées constituaient de plus en plus «un rendez-vous incontournable pour une rencontre conviviale et scientifique. Elles se veulent être, comme elles l’ont été chaque année, un lieu de partage, de concertations et de consensus».
En marge de l’événement, plus de 500 spécialistes, venus de toutes les régions du pays, plusieurs participants de renom, européens et africains, représentant des CHU et autres centres spécialisés en Europe, ainsi que nos amis maghrébins et ceux de l’Afrique de l’Ouest ont assisté au congrès.
Thématique riche et d’actualités
Les thèmes retenus par le comité scientifique du congrès sont d’actualité. Il y a eu plus d’une centaine de communications de haut niveau et qui étaient pour beaucoup dans cette affluence nombreuse. Les intervenants ont échangé leurs expériences pour une prise en charge efficiente des patients souffrant de cancers urologiques affectant la prostate, la vessie et les reins.
Par ailleurs, un échange d’expériences autour des techniques mini-invasives réalisées par différents collègues et illustrées en films pédagogiques. Ainsi que des ateliers pratiques et des master-class au profit des urologues et résidents en urologie portant sur l’andrologie, l’urologie fonctionnelle et la transplantation rénale, sous un aspect pratique et actualisé, a caractérisé ce congrès. Des sessions d’urologues établis à l’étranger ont abordé les complications de la chirurgie urologique, particulièrement lithiasique.
F. M.
