La zone V ! La Vulve et le Vagin, une zone, particulièrement sensible, qui nécessite une hygiène différente à celle du reste du corps afin d’éviter les irritations et les infections.

Nous apportons des conseils, soigneusement vérifiés, pour une bonne hygiène intime, et par conséquent, préserver la flore vaginale. Des conseils à pratiquer au quotidien ou lors des périodes plus sensibles telles que la période des règles. 

Une hygiène quotidienne :

Les gestes quotidiens d’hygiène intime sont basés sur des habitudes, que si elles sont mauvaises, il faut réussir à s’en débarrasser et, ainsi, adopter des reflexes sains à pratiquer au quotidien :

• Après chaque toilette ou une douche, Sécher bien les parties intimes car  l’humidité favorise la prolifération bactérienne.

• Préférer les sous-vêtements en coton, bannir ceux qui sont en matières synthétiques et qui sont propice à la macération et au développent des mycoses.

• Les laver à des températures hautes de 40°C.

• Eviter les vêtements serrés, cause d’irritation.

L’hygiène en période des règles :

Pendant les règles, changez les serviettes hygiéniques fréquemment .Or, Si vous utilisez les tampons, ne les gardez pas plus de 6 heures, et essayez en plus de choisir les protections hygiéniques en fonction de la sensibilité des muqueuses intimes, pour éviter les irritations et les infections, type vulvite, qui sont fréquentes durant cette période.

La toilette intime : quand, comment et à quel rythme ?

La toilette intime consiste à un lavage externe uniquement lèvres et vulve, car le vagin est auto-nettoyé grâce à ses sécrétions naturelles, et ainsi, protégé par sa flore bactérienne qui pourraient être déséquilibrée par l’utilisation des produits lavants. De plus, il ne faut jamais utiliser la douche vaginale au risque de développer des infections bactériennes et mycoses vaginales par rupture de l’équilibre de la flore vaginale.

 Il se convient de se laver les parties intimes une fois par jour, parfois deux fois par jour, et ceci, en cas de transpiration excessive lors des fortes chaleurs, ou après une séance de sport, ainsi qu’après un rapport sexuel, surtout si la personne est sujette aux cystites et aux infections urinaires. Cependant, l’usage de gant de toilette pour se laver est fortement déconseillé, car  il est souvent chargé de bactéries d’où le risque d’infection.   

Quant aux  produits destinés à l’usage intime, ils doivent être bien choisis. Il est important de rappeler qu’il faut utiliser un gel lavant d’un PH alcalin adapté sans parfum, sans antiseptique, et qui respecte la flore vaginale et l’hydratation naturelle, vu le risque de fragiliser les muqueuses et provoquer des irritations, et par conséquent, des infections.

Il est conseillé d’éviter les lingettes antiseptiques, les déodorants et les soins fraicheurs  pour tenter de masquer l’odeur intime, si celle-ci devient dérangeante et inhabituelle associée à des secrétions vaginales de couleur différente, la consultation chez le gynécologue est impérative. De même, l’utilisation des gels dits « apaisants » en cas de prurit et démangeaisons doit être prudente et ne remplace pas la consultation médicale.

Y. A.