Mercredi, à Alger, l’Institut national de santé publique (INSP) et l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSSEA) ont scellé un accord de partenariat visant à renforcer leur collaboration dans le domaine de la recherche scientifique et des études en santé publique.
Abderrezak Bouamra :’’Renforcer les stratégies de surveillance et d’analyse des maladies’’
Lors de cette cérémonie, le directeur de l’INSP, AbderrezakBouamra, a souligné que la signature de cet accord vise à établir « un système de surveillance des maladies et d’analyse des données pour permettre d’améliorer les stratégies mises au point».
M. Bouamara ajouté, « l’on s’appuiera sur les spécialités disponibles au niveau de l’ENSSEA, à travers l’introduction de nouvelles techniques et outils dans le processus d’analyse afin de développer les études prospectives, d’améliorer les stratégies, de promouvoir l’échange d’expertises et les services assurés par l’institut ».
Rachid Toumache :’’ Un accord pour améliorer les analyses statistiques’’
Dans la même lignée, le directeur de l’ENSSEA, Rachid Toumache, a souligné que la signature de cet accord s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’école, qui vise à étendre sa coopération avec les institutions universitaires aux niveaux national et international. Son objectif est d’améliorer les analyses et les prévisions futures en utilisant les statistiques comme outil d’analyse, ainsi que des techniques telles que l’analyse des données, les technologies modernes et l’intelligence artificielle.
Les axes clés de l’accord entre l’INSP et l’ENSSEA
Cet accord de partenariat entre les deux institutions comprend plusieurs aspects cruciaux visant à renforcer leur collaboration dans le domaine de la recherche scientifique.
Tout d’abord, il prévoit l’organisation d’événements scientifiques conjoints, tels que des conférences, des séminaires ou des ateliers, qui permettront aux chercheurs des deux entités de partager leurs connaissances, leurs découvertes et leurs avancées dans divers domaines.
En outre, des sessions de formation sur des questions d’intérêt commun seront également organisées, offrant ainsi aux membres des deux institutions l’opportunité d’approfondir leurs compétences et leurs connaissances dans des domaines spécifiques de la recherche scientifique. Ces sessions pourraient couvrir une gamme de sujets allant des méthodes de collecte de données aux techniques d’analyse statistique avancée.
L’accord inclut également des dispositions pour l’échange d’informations entre les chercheurs, ce qui favorisera la diffusion des résultats de recherche et encouragera la collaboration sur des projets communs. Il vise également à renforcer et à gérer efficacement les projets de recherche conjoints, en fournissant un cadre pour la coordination des activités de recherche et des ressources disponibles.
Enfin, l’accord encourage le développement de programmes de recherche conjoints en partenariat avec d’autres institutions académiques, universités et écoles supérieures, tant au niveau national qu’international. Cette collaboration élargie permettra d’accroître l’impact de la recherche menée par les deux institutions et de contribuer de manière significative aux avancées scientifiques et technologiques dans divers domaines.