Trois années se sont écoulées depuis le début de la pandémie. Entre peur et incertitude, le scénario de terreur touche à sa fin. La nouvelle est tombée ce vendredi 5 Mai, lors d’une déclaration donnée par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé qui a levé l’état d’alerte maximale.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est revenu sur l’état actuel de la crise sanitaire, en déclarant : “C’est avec beaucoup d’espoir que je déclare que le Covid-19 n’est plus une urgence de santé publique de portée internationale ». Une allocution qui vient signé la fin d’un chapitre qui a mis le monde entier à l’arrêt devant la menace du virus.
Covid- 19, un virus qui n’a plus de frontières
Rappelons que l’état d’alerte qui a été mis en place fin janvier 2020, par l’OMS tout au long de la pandémie correspond au plus haut niveau pouvant être mis en vigueur par l’instance onusienne. Cette décision fait partie d’un plan d’urgence visant à mettre fin à la crise sanitaire. Rappelons également que l’épidémie du COVID 19 a laissé place au terme de pandémie le 11 Mars 2020 après une déclaration de l’OMS, révélant au monde entier que le virus n’a plus de frontières.
Par ailleurs, le directeur général de l’OMS a fait le point sur les conséquences du virus du COVID 19. Ce dernier a notamment estimé que les pertes humaines s’élèvent à au moins 20 millions de personnes. En effet, le virus a eu des répercussions sanitaires, économiques et mentales.
Des paramètres encourageants…
En poursuivant sa déclaration, Tedros Adhanom Ghebreyesus a mis la lumière sur les principaux facteurs qui ont permis à l’OMS de déclarer la fin de l’urgence sanitaire, il a notamment évoqué : « Depuis plus d’un an, la pandémie suit une tendance à la baisse, l’immunité collective s’accroît du fait de la vaccination et des infections, la mortalité décroît et la pression se réduit sur les systèmes de santé ».
Cette déclaration reflète en effet la courbe d’amélioration que suit l’état de la pandémie du COVID 19, ainsi que les principaux facteurs qui ont favorisé cette baisse, tels que la baisse des nouveaux cas, et des cas graves.
En effet, la complication de l’état de santé des patients fut l’une des principales raisons ayant mis à l’épreuve le corps médical du monde entier, la complication respiratoire étant la principale mise en cause. La baisse de ces atteintes graves a donc permis une meilleure gestion des nouveaux cas, et une baisse notable de la charge supportée par les services de réanimation qui rappelons le, ont été les premiers submergés lors de la déclaration de la pandémie.
En outre, le directeur général de l’OMS a poursuivi ses propos en revenant sur l’une des conséquences phares de la crise sanitaire qui est l’impact sociologique sur la population mondiale en déclarant : « Cette tendance a permis à la plupart des pays de revenir à la vie telle que nous la connaissions auparavant.”
Tedros Adhanom Ghebreyesus a conclu son intervention sur une note plus grave, il a notamment révélé à l’audience : « Cela ne veut pas dire que le Covid-19 n’est plus une menace de santé mondiale », mettant ainsi en garde la population mondiale.
Au-delà des frontières, le virus du COVID-19 s’est imposé dans le monde entier. La déclaration du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus vient mettre un terme à trois années d’incertitudes, révélant de nouvelles perspectives d’avenir pour certains. Néanmoins, cette déclaration porte également un message important dédié à la population mondiale, qui est de rester sur ses gardes.
Benchouk. M.Z