Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé ce dimanche 14 septembre 2025 à un remaniement ministériel partiel. À cette occasion, le professeur Mohamed Seddik Aït Messaoudene a été nommé ministre de la Santé, en remplacement d’Abdelhak Saihi, qui prend désormais la tête du ministère de la Solidarité et du Travail.
Une nomination symbolique
Le choix d’un médecin de terrain pour diriger le secteur de la Santé n’est pas sans portée symbolique. Le Pr Aït Messaoudene, connu dans le milieu médical pour son expertise et sa rigueur, incarne une approche pragmatique et professionnelle. Son arrivée au gouvernement intervient dans un contexte marqué par de grands s défis et attentes sociales croissantes.
Chef de service au CHU Mustapha
Spécialiste reconnu, le Pr Aït Messaoudene est chef du service de cardiologie A au Centre hospitalo-universitaire Mustapha d’Alger, l’un des plus grands établissements hospitaliers du pays. C’est dans ce cadre qu’il a acquis une expérience de terrain précieuse, au contact direct des réalités hospitalières, des malades et des équipes médicales.
Enseignant et chercheur
Parallèlement à son activité hospitalière, il exerce en tant que professeur de cardiologie à l’Université d’Alger. Il a largement contribué à la recherche médicale en Algérie, avec de nombreuses publications dans des revues scientifiques internationales. Ces travaux, qui portent notamment sur les pathologies cardiovasculaires, lui ont permis de renforcer la visibilité de la recherche algérienne dans ce domaine.
Engagement associatif
Le nouveau ministre a également occupé la présidence de l’Association algérienne de cardiologie, un cadre dans lequel il a œuvré pour la formation continue des praticiens, la mise en place de congrès scientifiques et le partage d’expériences entre spécialistes. Cet engagement associatif témoigne de sa volonté de renforcer la profession et de créer des passerelles entre la recherche, la pratique et les politiques de santé publique.
Une transition à suivre de près
La nomination du Pr Aït Messaoudene à la tête du ministère de la Santé suscite de fortes attentes. Si sa légitimité scientifique et médicale est incontestable, il devra désormais composer avec les réalités d’un secteur complexe, où la dimension politique et administrative pèse lourdement. Les prochains mois permettront de mesurer la capacité du nouveau ministre à traduire son expérience de praticien et de chercheur en réformes concrètes pour le système de santé algérien.
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