La forte charge professionnelle de certaines activités depuis quelques décennies, couplée à l’éloignement du domicile, ont favorisé ce qu’on appelle, familièrement, la « malbouffe ». En effet, la consommation immodérée des sandwichs, paninis, tacos et autres appellations gastronomiques, entrecoupés de « desserts » aussi variés que les sodas, les chips, les sucreries, sont désormais des habitudes ancrées chez nous, mais aussi à travers le monde, frénésie du rythme de travail et de l’impératif du « productivisme », obligent.
En fait, la « macdonalisation » était en marche depuis l’industrialisation forcenée, les films hollywoodiens l’ayant davantage ancrée dans les esprits des cinéphiles et des téléspectateurs.
Ces plats, (si on peut les appeler ainsi), qu’ils soient pris au bureau ou chez le restaurateur le plus proche du lieu de travail, sont hypercaloriques, et beaucoup de personnes l’ignorent. D’autant que l’employé, aussitôt après avoir terminé son déjeuner, est contraint à la sédentarité propre au bureau, entre dossiers empilés et micro-ordinateur aux pixels aveuglants et hypnotisants.
Ces comportements alimentaires, génèrent, rappelons-le, l’obésité, le surpoids, les risques de diabète au long cours, etc. Pourtant, il est possible de manger sainement, même loin de chez soi. Ce n’est pas aussi compliqué qu’il n’y parait. Comment donc s’y prendre?
Limiter les fast-foods
Il est plus revigorant de privilégier les salades, préparées chez soi ou achetées, des fromages et des yaourts, ainsi que des fruits, le tout accompagné d’une bouteille d’eau minérale, en prenant soin de changer la marque de celle-ci à chaque fois, manière de bénéficier des composantes minérales différentes d’une marque à une autre. Le travailleur doit, également, prendre des repas à base de légumes et de riz.
Créer son espace gastronomique
Ces repas auront plus de saveur, si l’employeur ou les employés, avec le consentement du premier cité, procédaient à la mise en place d’un espace dédié aux pauses-déjeuner. L’espace sera, en la circonstance, doté d’un four à micro-ondes et d’un réfrigérateur,-équipements électrodomestiques indispensables-, à utiliser dans le cas où le personnel décidait de ramener des repas de chez lui.
Ce sera, notamment, une occasion de consommer en utilisant des ustensiles(assiettes, verres, fourchettes et cuillères, bols, etc.), bio (verres, inox ou, le meilleur, en poterie), et non en plastiques et, à moindre degré de nocivité, en cartons. Ceci permettra, outre le fait de manger sainement, de gagner du temps en évitant le déplacement vers les fast-foods et pizzerias, et de, vite, se concentrer sur son boulot, le ventre moins encombré et la santé mieux préservée. Bien sûr, en prenant soin, à la fin du manger sain, de laisser sa place propre afin que le lieu du travail ne devienne pas un dépotoir de mie de pain, d’emballages de produits laitiers, de peaux de fruits divers, et autres.
Cantine variée
Dans le cas, idéal, où l’administration ou l’entreprise disposeraient d’une cantine, il est préférable d’en diversifier le menu, qui aura, ainsi, à comporter du féculent, des céréales, telles les lentilles, les haricots, les pois-chiches, (indiqués pour diabétiques), le tout, orné d’un morceau de viande blanche (poulet) ou poisson, de viande rouge, ou même, une portion de protéines (surtout les œufs). Comme desserts, les fruits et le yaourt, classés dans cet ordre, sont obligatoires. Il est conseillé de toujours s’offrir des crudités, riches en fibres, très bonnes pour la digestion. Consommer moins de pain est aussi indiqué pour ne pas prendre du poids et garder équilibrée sa glycémie.
Ainsi, manger sain au travail, outre que cela préserve sa santé, permet aussi, d’apprécier sa journée et d’appréhender avec vigueur son activité professionnelle, les prédispositions du corps et de l’esprit aidant. Autre avantage et non des moindres d’une bonne et saine alimentation au sein même de son entreprise dans une cantine ou d’un espace de même nature, favorise le renforcement des liens et de la convivialité entre employés et entre eux et employeurs. Il suffit donc d’y penser et de s’y atteler…
Z. Z.