Le ministre de la Santé algérien, Abdelhak Saïhi, a récemment pris une décision majeure  dans le secteur de la santé du pays en installant un Comité dédié à l’élaboration d’une loi-cadre visant à renforcer la prévention et la gestion des risques sanitaires. Cette symbolise  ainsi l’engagement du gouvernement envers l’amélioration de l’hygiène hospitalière et la sécurité des patients.

L’initiative du ministre Saïhi est d’une importance cruciale, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19 qui a mis en évidence l’importance de la prévention des risques sanitaires. Cette loi-cadre devrait aborder une variété de questions liées à la santé, allant de la sécurité des patients aux normes d’hygiène dans les établissements de santé, en passant par la gestion des risques sanitaires.

Le Comité en charge de cette tâche délicate est composé d’experts de la santé, de représentants du ministère de la Santé, ainsi que de parties prenantes du secteur médical. Leur mission principale consiste à élaborer des recommandations détaillées pour la nouvelle loi-cadre, en s’inspirant des meilleures pratiques internationales. Cette approche consultative garantit une perspective diversifiée dans l’élaboration de la future législation.

En examinant de plus près les objectifs de cette initiative, il est clair que l’Algérie aspire à élever les normes de santé publique et de soins médicaux dans le pays. L’amélioration de l’hygiène hospitalière joue un rôle essentiel dans l’atteinte de ces objectifs, car elle contribue à la sécurité des patients et à la qualité des soins.

L’hygiène hospitalière un défi permanent…

L’hygiène hospitalière ne concerne pas uniquement la propreté des installations, mais englobe également des aspects cruciaux tels que la gestion des déchets médicaux, la prévention des infections nosocomiales, la formation du personnel médical et la surveillance des pratiques médicales. Cette loi-cadre devrait établir des directives claires et contraignantes pour chacun de ces domaines, visant ainsi à combler les lacunes actuelles et à instaurer une culture de l’hygiène au sein des établissements de santé.

Cette démarche du gouvernement algérien est également un signe de son engagement envers la santé publique et la sécurité des patients. Elle intervient à un moment où la communauté internationale reconnaît l’importance de la prévention des risques sanitaires, en particulier en raison de la pandémie de COVID-19 qui a mis en lumière la vulnérabilité des systèmes de santé.

En conclusion, l’installation du Comité chargé de l’élaboration d’une loi-cadre relative à la prévention et aux risques sanitaires en Algérie est une étape majeure vers l’amélioration de l’hygiène hospitalière et la protection des patients. Cette démarche démontre l’engagement du gouvernement envers la santé publique et la qualité des soins médicaux. Elle témoigne également de la prise de conscience de l’importance de la prévention des risques sanitaires dans un monde de plus en plus axé sur la sécurité et la qualité des soins de santé.

BENCHOUK M.Z