En marge de cette 7eme édition du salon professionnel de la pharmacie et de la parapharmacie, ‘’Ma Santé, Ma Vie’’ a rencontré M. Yasser Badour directeur du Salon qui a présenté dans un bref entretien l’événement. Cette année,  l’édition qui a choisi comme thème ‘’ Le Marchandising, la Fiscalité et la Gestion de l’officine’’

Ma santé ma vie : Comment se  déroule la 7e édition du Pharmex?

Y. Badour : Comme toujours, la 7e édition Pharmex 2023 est un autre rendez-vous qui regroupe les professionnels sur  le monde pharmaceutique. Il faut voir que la 7e édition représente un long parcours au cours duquel des synergies se sont créées entre tous ce monde de la pharmacie et son entourage. Nos partenaires, opérateurs, institutions et corporations professionnelles, nos visiteurs professionnels de la santé et nos équipes travaillent tout naturellement, en bonne collaboration pour satisfaire et assurer un bon déroulement de l’événement.

Nous avons pu regrouper aussi, des sociétés spécialisées dans  les logiciels de gestions de pharmacies et d’autres qui font dans l’agencement des pharmacies. On encourage aussi des startups, des jeunes qui commencent à s’investir dans le domaine et on leur donne l’occasion  d’exposer, de côtoyer leurs ainés et de se faire connaître.

A cette occasion, je tiens à exprimer toute ma gratitude à tous les participants, collaborateurs et partenaires, qui contribuent au succès de chaque édition, sans oublier bien sûr les visiteurs.

Quelles sont les grandes nouveautés de cette édition ?

Cette année, nous avons un positionnement un peu plus affirmé et une ouverture à la nouvelle technologie dans la gestion, le fonctionnement et l’accueil, qui sont quelque chose que l’on va poursuivre sur les prochaines années.

C’est une première étape : on a déjà fait évoluer la signature du salon, qui est toujours le Salon de la Pharmacie et de la parapharmacie par excellence, mais notre crédo est désormais « innover, améliorer, créer et échanger ».

Ce qui est important sur le Salon, c’est qu’on traite toute la chaîne de besoins du public et du professionnel. Ils ont eu l’occasion de tester en conditions réelles, de rencontrer directement les intéressés, acheter les produits, prendre des conseils auprès de spécialistes.

Le salon 2023 a retenu comme thématique « le Marchandising, la Fiscalité et la Gestion de l’officine ». Pouvez-vous nous expliquer ce concept et pourquoi faut-il aller vers cette démarche ?

On a choisi une thématique un peu particulière qui intéresse principalement les pharmaciens d’officines. C’est  le Merchandising, la Fiscalité et la Gestion de l’officine. De manière très simple, comme les pharmacies ne sont plus un simple présentoir de quelques médicaments, il est très importants pour les professionnels de développer leur approche commerciale avec leurs produits et services. Ce n’est plus cette petite pharmacie de quartier qui est là juste pour vendre.

Actuellement, toutes les pharmacies ont une belle présentation, elles sont grandes,…Donc, il est très important de savoir ce qu’on met en premier, en deuxième lieu ; Est-ce qu’on a le droit d’exposer ou pas.

Le Marchandising offre aux officines  un véritable outil pour mettre en valeur ses produits. L’objectif du marchandising est globalement de maximiser les ventes.

Donc, le marchandising regroupe la totalité des techniques et procédés d’optimisation des surfaces d’expositions des produits dans les points de vente.

Beaucoup de professionnels visitent Pharmex  pour s’informer mais aussi se former. Pouvez- vous nous parler du programme scientifique prévu pour cette  édition ?

Le programme scientifique du Salon Pharmex 2023 est axé sur la thématique choisie, pour cela tous les intervenants et les participants vont éclairer  les débats et apporter un plus au modèle algérien. Pour cela, on a ramené des formateurs experts dans le domaine. On a même un formateur qui vient de France qui va assurer une conférence le matin et animer un atelier l’après-midi, durant les trois journées du Salon avec des sujets  qui suscitent l’intérêt de nombreux professionnels et visiteurs.

Comme cela s’est bien passé durant tout le Salon, je crois que le contenu a été bon, et les visiteurs et les exposants se disent : « on peut revenir ». Cela nous semble très important, et je pense qu’on peut encore développer cette partie-là pour les années à venir.

Quelles sont les grandes orientations pour les prochaines éditions ?

On ambitionne de continuer de récupérer des secteurs d’activité qui ne sont pas représentés aujourd’hui pour vraiment répondre à la satisfaction des visiteurs et des professionnels. Ça, on le verra dans les enquêtes. Mais en tout cas, l’ambition est de continuer de développer le Salon de la Pharmacie et de la parapharmacie. Et on peut encore.

B.C.