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Astra Zeneca : consolide sa présence en Algérie

Edité par : Zoheir Zaid | Journaliste
30 novembre 2021
AstraZeneca consolide sa présence en Algérie

La multinationale pharmaceutique suédo-britannique, AstraZeneca, a organisé, récemment, une visite guidée à son siège, récemment relooké et situé à Hydra (Alger), en présence de son Excellence l’ambassadrice d’Angleterre en Algérie, Sharon Wardle, son Excellence l’ambassadeur de la Suède en Algérie, BjörnHäggmarken, du Président de la région Proche-Orient et Maghreb chez AstraZeneca, Rami Scandar, et du directeur général d’AstraZeneca en Algérie, Fouad Baghli.

Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement de la position d’AstraZeneca, présente en Algérie depuis 2015. Il a, à cette occasion, fait part de l’enregistrement de six médicaments auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH), destinés à l’oncologie (cancer du pancréas, de l’ovaire et des poumons), et un autre pour le traitement du diabète de type II.

L’Algérie est, d’ailleurs, le premier pays du Moyen-Orient et d’Afrique à produire un médicament dédié au traitement de l’hypercholestérolémie, un trouble lipidique qui augmente le risque de maladies cardiovasculaires, première cause de décès représentant 32% de tous les décès dans le monde. « Le traitement de l’hypercholestérolémie est la pierre angulaire de la prise en charge de cette maladie dans un marché aux besoins croissants. », tient-on à préciser.

En outre, AstraZeneca, a investi plusieurs millions de dollars et consacré 25 000 heures de transfert de connaissances, ici, en Algérie, depuis son installation, dans le but de former un personnel exerçant aux normes internationalesen matière de production pharmaceutique. Elle est fière d’avoir un personnel 100% algérien.

Astra Zeneca, a, aussi, lancé un plan de développement exhaustif en partenariat avec l’institut de développement mondial Hogan et Insights Discovery. Finalité recherchée : mieux transférer ses normes mondiales en termes de connaissances, d’apprentissage et de développement. « Astra Zeneca, révèle Rami Scandar, réserve 25% de ses revenues au R&D (Recherche et Développement), alors que la moyenne chez d’autres laboratoires pharmaceutiques mondiaux est de 15%. »

Pour sa part, Fouad Baghli, a révélé, bien aussi, que « AstraZeneca ne produit pas de médicaments destinés aux maladies rares, mais compte un médicament unique pour le traitement du cancer de l’ovaire. »

AstraZeneca rappelons-le, est l’une des rares entreprises mondiales qui opèrent toujours dans des zones considérées instables comme la Syrie et l’Iran.