Les contrariétés de la vie quotidienne, comme le stress ou les disputes, peuvent rapidement gâcher notre humeur. Pourtant, selon le neuroscientifique Dr. Salim BENLEFKI, il est possible d’apprendre à mieux gérer nos émotions et à trouver un équilibre. D’après l’expert, 40% de notre bien-être dépend de nous, et non de notre bagage culturel et génétique. Voici ses quelques conseils pratiques pour améliorer notre bien-être.
Le Blues du samedi soir : Un phénomène naturel
Le fameux “blues du samedi soir” est une réaction normale du corps. En modifiant notre rythme de sommeil pendant le week-end, on perturbe notre horloge interne. Cela affecte notre humeur et notre énergie le dimanche matin.
Conseil : Essayez de ne pas décaler votre heure de coucher de plus d’une ou deux heures. Cela aide à maintenir un rythme plus stable et à éviter l’irritabilité.
Apprendre à relativiser face aux mauvaises nouvelles.
Une mauvaise nouvelle, comme un rejet de prêt ou des résultats décevants, peut être déstabilisante. Le cerveau a tendance à se concentrer sur le négatif, mais il existe des moyens de prendre du recul.
Conseils pratiques :
- Le 7, 7, 7 : Demandez-vous l’impact de cette nouvelle dans 7 minutes, 7 jours, 7 semaines, 7 mois. Cela permet de relativiser.
- Le paradoxe de Salomon : Donnez-vous des conseils comme si vous parliez à un ami. Cela aide à voir la situation sous un autre angle.
N’oubliez pas de vous relaxer physiquement. Prenez un bain ou massez-vous pour libérer les tensions et calmer le mental.
Gérer les relations professionnelles difficiles.
Travailler avec des personnes que l’on apprécie peu peut créer des tensions. Salim BENLEFKI, neuroscientifique, souligne que notre cerveau est social et se nourrit des liens humains. Plutôt que de se concentrer sur ce qui nous dérange chez l’autre, il est utile de chercher ce que nous pouvons apprendre de lui.
Conseil : Pratiquez l’introspection pour mieux comprendre vos émotions. Distinguez entre les réactions instinctives et les raisons logiques.
Le vide après le départ d’un enfant : S’adapter au changement.
Le départ d’un enfant du foyer peut être bouleversant pour les parents. Le processus d’attachement crée des repères émotionnels forts, et leur absence peut être douloureuse.
Conseil : Apprenez à identifier et nommer vos émotions. Réorganisez ensuite vos habitudes pour créer de nouveaux repères, comme réaménager la chambre de votre enfant. Cela aidera votre cerveau à s’adapter.
Apaiser une dispute : Pratiquer la bienveillance.
Les disputes peuvent mener à des malentendus et augmenter le stress. Dr. Salim BENLEFKI conseille d’appliquer le “principe de charité”, c’est-à-dire prêter des bonnes intentions à l’autre.
Conseil : Si la situation est tendue, prenez du recul et reportez la discussion. Cela permettra de réduire le stress et de réfléchir de manière plus calme.
Éviter la rumination négative.
Lorsque nous sommes contrariés, notre cerveau a tendance à se focaliser sur des pensées négatives, entraînant une rumination constante. Le spécialiste, met en garde contre cette “rumination stérile” qui nourrit l’anxiété.
Conseil : Revenez aux faits et cherchez à comprendre pourquoi la situation s’est produite. Cela permet de se détacher des émotions négatives et de voir la réalité plus clairement.
Gérer le stress et l’overwhelm : Prioriser les tâches.
Lorsque les tâches s’accumulent, il est facile de se sentir dépassé. Dr BENLEFKI recommande de ne pas traiter trop d’informations à la fois. Le cerveau est plus efficace lorsque les tâches sont limitées.
Conseil : Utilisez la méthode Pomodoro : concentrez-vous sur une tâche pendant 25 minutes, puis faites une pause. Cela permet de mieux gérer le stress et d’être plus productif.
Surmonter la déception : Retrouver confiance en Soi.
La déception peut provoquer une baisse d’énergie et de motivation. Cependant, il est possible de surmonter cette émotion en objectivant la situation.
Conseil : Prenez le temps de lister ce qui a bien fonctionné et ce qui peut être amélioré. Cela vous aidera à voir le côté positif de la situation et à avancer.
Lutter contre le sentiment d’injustice : Agir plutôt que ruminer.
Se sentir lésé ou injustement traité peut créer de la frustration. Selon Dr. BENLEFKI, il est important de prendre des mesures concrètes pour clarifier la situation.
Conseil : Prenez l’initiative de discuter avec la personne concernée. Agir permet de ne pas se sentir victime, mais acteur de sa propre vie.
En suivant ces conseils pratiques du Dr. Salim BENLEFKI et d’autres experts en neurosciences, il est possible de mieux gérer nos émotions et d’adopter une attitude plus sereine face aux défis quotidiens. Un travail constant sur soi-même et une meilleure compréhension de notre cerveau nous permettent de transformer nos réactions et de trouver plus de bonheur dans notre vie.
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