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La détox émotionnelle pour les pensées négatives

Edité par : Dr Si Abed leila | Docteur en médecine
13 décembre 2022

La plupart d’entre nous ont ces ressentis de pensées négatives qui imprègnent notre vie quotidienne. Stress, inquiétude, peur, colère, vengeance, anxiété, dépression… Des émotions qui deviennent toxiques quand elles durent et retentissent sur notre santé mentale, puis physique, et nous mène vers un état de mal-être. Plusieurs solutions sont apportées par les spécialistes en psychothérapie, aussi bien en travaillant sur le développement personnel ou ayant recours à la détox émotionnelle. Découvrons alors comment faire une détox émotionnelle.

Revenir à la nature

On vit un manque de recours à la nature dans notre quotidien. Le modèle actuel nous force à vivre dans des endroits urbanisés et à rompre avec la nature et sa diversité. Ceci a engendré un déséquilibre émotionnel et a augmenté les niveaux de stress et d’angoisse.

Pour faire face à cela, les solutions sont multiples. Organiser des promenades en forêt, des randonnées, planter des arbres, faire du jardinage… etc. De plus, le contact avec le littoral améliore l’état mental, diminue le stress, régule le niveau de pression artérielle évite même la dépression.

Stimuler les hormones relaxantes

Lors des émotions négatives et des sentiments toxiques, il se produit une sécrétion massive des hormones de stress, tels que le cortisol et l’adrénaline qui ont de lourdes conséquences sur la santé. A l’inverse, les endorphines, la dopamine et l’ocytocine sont des hormones et des neurotransmetteurs qui apaisent le corps et l’esprit. Elles sont appelées ‘‘hormones du bonheur’’ donnant une sensation de relaxation et de bien-être.

Elles sont secrétées après 20 minutes d’une activité physique, telle que le sport, une excitation intense ou lors d’un orgasme.

Pour stimuler leur sécrétion, il faut faire du sport, s’entourer de joie, rire à chaque moment, maintenir le contact avec les proches, multiplier les activités de groupe (sorties, randonnées, jardinage…), pratiquer le yoga et la relaxation.

Pratiquer le sport

Ce n’est pas un secret ! Les bienfaits du sport sur la gestion du stress et l’anxiété sont prouvés et non négligeables. Certaines activités sportives sont considérées comme plus déstressantes : sorties en vélo, course à pied, running, yoga… Mais Il y a aussi la boxe, le kick-boxing et les sports de groupe.

Le sport améliore l’estime de soi, distrait les pensées négatives et régule le sommeil. Il favorise un état de relâchement du corps en induisant ainsi un effet apaisant sur l’anxiété. Toutefois, il stimule la sécrétion des hormones et neurotransmetteurs qui produisent des sensations de bien-être.

Pratiquer de la médiation pour ses vertus apaisantes

Yoga, méditation et sophrologie sont connus par leurs bienfaits sur la santé mentale. Ils sont aussi appelés ‘‘antidépresseurs naturels’’. Ils permettent d’éliminer des émotions négatives, détendre le corps, calmer l’esprit, baisser le rythme cardiaque et faciliter la digestion.

Apprendre à pardonner

Ces sentiments toxiques de mépris, de colère et de vengeance créent des tensions mentales avec des pics de stress et des décharges en adrénaline et cortisol ‘‘hormones de stress’’, causant à la longue des dommages physiques, surtout sur la santé cardiaque.

En pardonnant, on accepte de se détacher de cette négativité, en apaisant notre mental et notre corps, en se soulageant de ces tensions mentales, laissant derrière nous les sentiments toxiques.

Accepter sa douleur et sa souffrance

Selon les experts en psychothérapie, il a été jugé primordial de trouver du sens aux événements douloureux. L’acceptation de la souffrance et de ses raisons est donc un premier pas vers la détox émotionnelle. elle permet aussi de se connaitre et  renforcer sa confiance en vous. Plus pratique alors, cette pratique de purger sa douleur en racontant sa souffrance ou en l’écrivant.

Une étude scientifique qui remonte en 2010 par une équipe de psychologues travaillant sur la thérapie par l’écriture amontré les résultats surprenants sur les personnes intégrés dans l’étude. Ils leur ont demandé de réécrire l’histoire en décrivant les ressentis et les émotions, les jugements et les interprétations bienveillantes. Ceci permet de faire le point et de prendre du recul sur l’événement vécu.

Dr L. Si Abed

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